la tension est extrême lorsque la parole des femmes se libère. Ces silences si longtemps et si violemment enfermés explosent. Nous sommes touché par le reportage du journaliste de Quotidien Azzeddine Ahmed-Chaouch en date du 06 février 2019.
On découvre au détour du parvis de la salle d'audience non seulement l'émotion d'Edwy Plenel mais aussi les larmes de l'ancien collaborateur de Cécile Duflot Stéphane Sitbon. Je n'extrapolerai pas sur les raisons de son émotion car je ne les connais pas.
En revanche ces larmes font écho à celles de milliers d'hommes. Au coté du nombre de victimes d'agression il y a des conjoints. Ces femmes si injustement agressées, ce sont nos sœurs, nos mères, nos collègues et bien entendu nos compagnes.
Alors la France doit encore progresser dans l'accompagnement des victimes, dans l'écoute et l'accueil, elle doit former les petits mâles, elle doit s'emparer de ce fléau qui saccage sauvagement les corps, les âmes et les familles.
Mais qu'est-il prévu pour l’accompagnement et l'écoute des conjoints, des frères, des pères, des collègues de travail.
car au final que reste-il à ces hommes ? des larmes des larmes humides et amères comme celles qui roulaient sur mes joues en 2015.
Nous sommes une armée d'hommes en pleurs.
Mais cette armée a du cœur et du courage. Elle tiendra haut la flamme de l'espérance.