Protégés en France, dès 2013, via notamment le Code de travail, les lanceurs d'alerte bénéficient d'une protection européenne depuis 2016 (pas encore appliquée au Luxembourg).
La directive secret d'affaires protégeant les données commerciales d'entreprises (à juste titre) a donné lieu à d'épineuses négociations pour protéger les lanceurs d'alerte.
Et ce, grâce à l'insistance d'administrations via la Commission européenne préparant les textes (que Les Républicains voudraient supprimer ou limiter pour ne laisser à l'UE que des parlementaires populistes).
Ainsi, les données en cause ne sont plus protégées et la divulgation ne peut donner matière à sanction dans les circonstacnes suivantes : l'exercice de la liberté d'information ou des droits des salariés ou si des actes illégaux nécessitent une divulgation du secret (article 4.2).
Au regard des intoxs, des mensonges, manipulations et journalistes au rabais ne lisant pas les textes, mieux vaut aller à la source, voici le texte : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A52013PC0813
Ainsi, donc, en plus d'avoir voté contre la protection du secret d'affaires (entendez la protection de "l'ennemi" en langage sectaire), des députés FDG et EELV ont voté contre la protection européenne des lanceurs d'alerte.
Il ne fallait pas compter sur l'équipe de rédaction Médiapart pour en parler, ni mettre en avant une telle protection opérée par l'administration, celle des "technocrates" (au coeur des sujets) qui gènent tellement les populistes et leurs mentors autoritaires.
Des échanges intéressants ont eu lieu avec JS Herpin (EELV) sur twitter, qui outre les injonctions symboliques, les détournements et le déni, n'a pas manqué de briller par sa mauvaise foi. En espérant qu'il défende mieux les LGBT que les lanceurs d'alerte...