Un peu de poésie pour se changer les idées...
Mes boucles héritées des tiennes, censurées.
De ta barbe cachée par mes sourires gênés.
Ton regard perdu dans les yeux de maman…
Tu es une canaille, un vieux singe ; une grimace élégante !
Une sublime provocation, une bête de fer au cœur mou,
Croyant la liberté comme l'essence des fous.
Nous sommes tous des fous crédibles, comme toi.
Le point levé, le gauche, la voix brisée d'émoi.
Tu transmets tes combats sans le dire, muet !
Tes frères, les miens, nous tous, déterminés
A sortir vainqueur du combat engagé.
Mon frère, mon père, je ne le sais ?
Trop tard dans ta vie nous nous sommes rencontrés.
Gamin déjà je craignais ton départ,
Aujourd’hui encore j’ai bien trop de retard.
Que mon fils aujourd’hui soit l’autre de l’antan,
D’un futur sans relâche que je tiens au présent.
A nous trois réunis qui passons les années
A ma mère, à ton âme, à sa mère bien aimée.
Les boucles de l’ivresse à jamais mal peignées,
Portent en elles les marques d’un temps passé
Qui toujours en pression se trouvent confrontées,
A l’histoire des hommes que nous avons porté.
A nous trois réunis dans ce vaste univers,
Peu importe la forme, peu importe la terre,
Nous sommes si petits et si grands à la fois
Que nos poings réunis sauront gagner, crois-moi.