C'est d'abord avec humour que tout a commencé. A Amiens, lors du procès scandaleux qui a condamné les 8 de Goodyears, Xavier Mathieu, ancien des Contis, a réquisitionné le micro d'Europe 1 pour donner la parole à Philippe Poutou, et appeler, au nom d'Europe 1, les maires de France à parrainer le seul candidat qui représente jusqu'au bout celles et ceux d'en bas.
Les objectifs de la campagne #2017PoutouDoitEnÊtre sont multiples. Elle vise à interpeller les médias pour que Philippe Poutou y soit invité. Mais elle vise aussi à convaincre des maires de parrainer le candidat anticapitaliste, ouvrier et syndicaliste chez Ford, à l'élection présidentielle. Pour le moment, seuls 200 élus l'ont parrainé. Les élus peuvent désormais le faire en ligne depuis une semaine.
Un appel de personnalités intitulé "Cachez cet ouvrier que je ne saurais voir", nous dit leur démocratie a donc été lancé. S'y retrouvent Noël Mamère, Alain Krivine, Xavier Mathieu, Patrick Chamoiseau, Christine Delphy, Annie Ernaux, Jacques Gaillot, Gérard Mordillat, Daniel Mermet, Michel Piccoli, François Ruffin, Olivier Besancenot et bien d'autres...
Il est nécessaire, que l'on partage ou non les idées de Philippe Poutou et du NPA, que ces idées-là existent lors de l'élection présidentielle de 2017. Philippe Poutou est le seul ouvrier candidat. Il souhaite y défendre l'annulation de la dette et un monopôle public bancaire, l'augmentation des salaires et le SMIC à 1700 € net, la sortie du nucléaire en 10 ans, la diminution du temps de travail à 30H hebdo, une fiscalité anticapitaliste, une échelle des salaires de 1 à 4, les transports en commun gratuits, l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, l'égalité des droits pour toutes et tous, une agriculture biologique et paysanne, la lutte contre les pesticides et insecticides, et de nombreuses autres mesures.
Pour appuyer cet impératif démocratique, il faut réussir la pétition citoyenne #2017PoutouDoitEnEtre. Signez la pétition et partagez-là massivement ! Le NPA propose, à la place des 500 parrainages d'élus, des parrainages citoyens. Toutefois, pour 2017, c'est bien 500 élus qu'il faudra convaincre pour que l'ouvrier ne ferme pas sa gueule durant la campagne.