Un Nouveau Départ
Des programmes secrets sur les vaisseaux « non-humains » et leurs pilotes dévoilés
Si selon l’adage des fans inconditionnels de science-fiction et de la série « X Files » en particulier « la vérité est ailleurs », elle semble aujourd’hui plus que jamais à portée.
Ce qui se déroule aux Etats-Unis depuis quelques semaines est totalement inédit. David Grush, ex haut gradé de l’armée américaine dans la branche du renseignement, habilité au « Top Secret » (le plus haut degré de confidentialité gouvernemental), a fait des révélations tonitruantes dans les médias. Il a demandé et obtenu le statut de « lanceur d’alerte » auprès du Congrès américain. Le sérieux de son profil et de son CV, des responsabilités qui étaient les siennes jusque récemment, n’y sont évidemment pas étrangères. Ainsi, le mercredi 26 juillet 2023 il a été interrogé au cours d’une audition publique parlementaire.
Comme lors de son interview exclusive sur la chaîne d’information News Nation début juin, il y a affirmé que des programmes secrets liés à la récupération et l’étude de vaisseaux « non-humains » - crashés ou abandonnés - et des entités biologiques qui les pilotaient, étaient menés depuis plusieurs décennies par son gouvernement avec la complicité du secteur privé. David Grush est toujours tenu au « Top Secret », il indique risquer de très lourdes peines de prison s’il rentrait dans les détails de ses affirmations en public.
Vers de Nouvelles Auditions :
Des témoignages à huis-clos sur des découvertes révolutionnaires
Ces premières divulgations ont néanmoins été jugées suffisamment sérieuses par des élus pour que le Congrès américain accepte d’organiser à brève échéance de nouvelles auditions à huis-clos où tous les intervenants seront accrédités par le plus haut niveau de confidentialité officiel. L’ex-Colonel s’est déjà engagé à y révéler, entre autres, les noms de témoins (coopératifs ou non) en possession de preuves matérielles, des localisations d’astronefs et de leurs pilotes récupérés, le nom des sociétés du secteur privé sous contrat avec des agences gouvernementales pour procéder à de la rétro-ingénierie ultra compartimentée, des détails sur le processus de détournement de subventions publiques dédiées au financement de ces programmes …
Le Contexte Propice :
Des vidéos déclassifiées ébranlent les élus et réveillent l'intérêt du public
Tout ceci intervient dans un contexte propice à l’émergence d’une vérité. De récentes déclassifications de vidéos d’engins volants en forme de bonbons « tic-tac » défiant par leurs trajectoires de vol et leurs accélérations les lois de la physique connue, captées par des avions de chasse de la marine américaine, avaient déjà fait germer un niveau d’inquiétude sans précédent au sein des élus. La sécurité nationale est manifestement compromise, que ces phénomènes soient d’origine humaine ou non. Un consensus prend forme : il n’est plus question d’accepter la situation sans broncher, il est temps d’enquêter.
L'Humanité Préparée :
Comment la culture populaire a influencé notre perception des OVNI
C’est comme le scénario d’un film qui se déroulerait devant nos yeux, dans la vraie vie. L’ensemble du public n’a certes pas été bercé par la culture populaire liée au phénomène « OVNI », nous ne sommes pas tous versés dans la théorie des « anciens astronautes ». Mais dans l’ensemble, depuis une cinquantaine d’années, la littérature, le cinéma, la télévision, nous « préparent ».
Repenser le Rationalisme :
L'évolution des découvertes scientifiques et la fin des sujets tabu
Le rationalisme est à géométrie variable en fonction de l’évolution des découvertes scientifiques. Hérétiques furent un jour jugés ceux qui arguaient que la Terre était ronde et tournait autour du soleil. Aujourd’hui ce sont les « platistes », ces adeptes de la théorie de la Terre plate, qui sont moqués. Ainsi l’ère où les pilotes militaires et commerciaux gardaient pour eux leurs observations de phénomènes aériens inexpliqués est en passe d’être révolue. Les médias mainstream n’abordent plus ces sujets avec les sourires narquois de leurs présentateurs, des illustrations d’aliens au faciès grotesque, des bandes son et bruitages de films ou séries de science-fiction.
Des Possibilités Infinies :
Des êtres non-humains nous visitent ? Quelques d'hypothèses intrigantes
L’humanité est potentiellement au plus près d’un changement profond de paradigmes sur ce que sont réellement les fondations de son univers, de son Monde. D’aucuns voudront encore croire pour se rassurer que des puissances terrestres, depuis des décennies donc, auraient développé et maîtrisé des technologies révolutionnaires s’affranchissant notamment de la gravité. Sur une échelle de crédibilité des hypothèses on toucherait ici le fond. La race humaine est ainsi faite que si ce genre de découvertes avait été faite elle aurait sûrement déjà été utilisée pour la domination de notre planète, militairement ou économiquement. Toutefois, bien qu’infime et absconse cette probabilité n’est pas pour autant impossible. D’où la nécessité d’enquêter enfin sérieusement et de s’en donner les moyens.
Comme nous dans l’intitulé de ce texte, David Grush au fil de ses témoignages s’évertue à utiliser le terme « non-humain » et non pas « extraterrestre ». Cette prudence sur les mots pourrait faire penser à l’expression d’un wokisme intergalactique, une sorte de pudeur mal placée à utiliser un terme qui reste connoté dans l’inconscient collectif « petits hommes verts », ou « gris » même. C’est en réalité bien plus subtil que cela. Une entité biologique « non-humaine » implique d’abord que cette dernière n’appartiendrait pas à notre espèce, l’Homo sapiens. Pour autant cela ne veut pas dire automatiquement qu’elle ne pourrait provenir que d’une autre planète de notre galaxie, ou de plus loin encore. Gardez l’esprit ouvert avant de lire la suite car le champ des possibles est tel que les pilotes de ces engins pourraient aussi être, par exemple :
- une branche de l’humanité ayant évolué au fil des siècles et qui aurait les marqueurs d’une nouvelle espèce, capable de voyager dans le temps ;
- des êtres extra ou inter dimensionnels ;
- une espèce qui parviendrait à voyager dans le multivers, les habitants d’une autre version de la Terre, mais qui ne seraient pas de la même lignée d’évolution que nous ;
- des individus d’une autre espèce intelligente qui partageraient notre planète depuis toujours mais dans le plus grand secret, peut-être dans les profondeurs des océans largement inexplorés.
- … des supers chats génétiquement modifiés et aidés d’une puissante IA, placés aux commandes de prototypes avant-gardistes de conception étonnamment bien humaine …
Vous noterez au passage que si ce sujet prête certes moins à rire que jadis, il n’est pour autant pas devenu Tabu de s’en amuser. L’humour conserve bien des vertus, dont celle de dédramatiser une situation anxiogène. Ainsi, comme exposé ci-dessus, ces phénomènes peuvent bien être tout et n’importe quoi. Et c’est parce que la liste des hypothèses pourrait encore s’allonger au gré d’extrapolations d’une multitude d’autres postulats scientifiques qui n’en sont qu’au balbutiement de leur champ de recherche et de leur étude - ou de notre imagination - que cet excès de prudence sur les mots trouve du sens. Il apparaît en tout cas plus que jamais primordial de savoir à quoi nous faisons face.
Un « Choc Ontologique » :
Comment la révélation de l'existence d'intelligences non-humaines bouleverserait l'humanité
La semaine dernière un article d’Ed Simon dans le média Slate nous familiarisait avec le terme de « choc ontologique ». Pour résumer le sens de cette notion, il faut se figurer que lorsque l’humanité saura avec certitude qu’elle n’est pas « seule », que d’autres espèces intelligentes existent et visitent notre planète, elle sera ébranlée comme jamais elle ne l’a été. L’on anticipe que certains seront stupéfaits tandis que d’autres s’extasieront, alors qu’il serait bon d’être plutôt majoritairement dans un « entre deux » afin de minimiser les dégâts. Si secret il y a, entretenu et cloisonné à gros moyens par un gouvernement, voire plusieurs, sa justification pourrait résider dans le but de nous épargner ce fameux « choc ontologique ». Cela équivaudrait ainsi à nous entretenir sciemment dans l’ignorance pour nous préserver. Certains décident donc pour la totalité du genre humain que le salut ne réside que dans l’illusion plutôt que la connaissance.
Est-il mieux de ne pas savoir pour s’épargner le risque de souffrir ? Tout un chacun conviendra pourtant que certaines souffrances ne sont pas définitives et conduisent à un processus de guérison qui nous fait évoluer, qui nous renforce. Le postulat immuable de ne miser que sur nos seules faiblesses n’est-il pas un aveu d’échec pour l’ensemble de notre espèce ? Ne méritons-nous pas mieux ?
Une Perspective Religieuse :
Les croyances face à la vie intelligente non-humaine
Certes secoués, nos repères théologiques, nos croyances, notre Foi, ne s’en écrouleraient pas nécessairement pour autant. Ainsi dans un article de Télérama publié en février dernier, le directeur de l’Observatoire du Vatican, Guy Consolmagno, disait ne pas voir d’incompatibilité entre le dogme chrétien de la Création et la vie extraterrestre : « Quand la Bible dit que Dieu a créé l’Univers, cela signifie plus que la planète Terre : les étoiles et les cieux, et donc toute créature qui s’y trouve, ou même n’importe quel univers parallèle au nôtre ! ». On apprenait dans le même article que diverses études indépendantes réalisées auprès de membres de confessions diverses, dont celle datant de 2010 à l’initiative du prêtre luthérien américain Ted Peters, concluent que « les croyants ne craignent pas particulièrement les aliens. La découverte d’une preuve de vie dans l’Univers ne causerait donc pas un effondrement des systèmes religieux terriens. »
L'Humilité Face à l'Inconnu :
Quelques réflexions sur l'avancée technologique de supposées entités extraterrestres
C’est d’autant plus compréhensible que si ces engins sont bien pilotés par des êtres intelligents d’origine non-humaine, un élément absolument fondamental peut nous rassurer : ce ne sont pas des entités omniscientes à la puissance divine. Comment en être si sûr ? Disons qu’à partir du moment où l’on en vient à crasher son aéronef, c’est qu’il demeure encore de la marge … Selon le témoignage de David Grush ce serait plus d’une douzaine d’engins, endommagés ou intacts, qui seraient en possession des autorités américaines. Selon l’agence européenne de la sécurité aérienne le taux d'accidents aériens s'établit en moyenne dans le monde à 1 accident par million d'heures de vol (soit 2 accidents par million de vols). Par souci de simplification ne retenons pour la démonstration suivante uniquement la thèse de visiteurs extraterrestres.
Partons ainsi humblement du principe que la technologie impliquée pour réaliser un trajet Paris/Papeete à bord d’un aéronef humain est moins « exigeante » que celle qui serait utilisée pour visiter la Terre depuis le plus proche système planétaire du nôtre gravitant autour de l’étoile Proxima du Centaure située à 39 900 milliards de kilomètres, soit 4,22 années-lumière. Sans vouloir heurter nos supposés cousins galactiques, si leurs engins et leurs pilotes n’étaient seulement que 10 fois plus performants que ceux issus de notre technologie, l’on pourrait transposer leur taux d’accident à 2 pour 20 millions de vols. Ainsi, les seuls 12 engins retrouvés dont fait mention l’ex-Colonel américain impliqueraient selon les paramètres de notre hypothèse qu’à eux seuls plus de 240 millions de vols à destination de notre planète auraient été entrepris par « d’autres ». Ce chiffre en « fourchette basse » ne vaut au demeurant que si aucun autre engin n’a été récupéré par des gouvernements différents, et en ne comptant pas non plus la proportion raisonnable qui n’aurait été retrouvée par personne.
Au regard de ces chiffres, qu’une seule espèce soit à ce point fascinée par la civilisation humaine interroge quant aux moyens à mettre en œuvre pour les atteindre. En revanche, s’il n’y en a pas qu’une mais plusieurs, voire des dizaines d’autres, ces mêmes chiffres prendraient alors plus de sens.
Une Chance pour l'Humanité :
Un changement de paradigme en faveur de la fraternisation des peuples
En l’évoquant, il semble bien normal de se sentir subitement « tout petit » face à ces supposées multiples entités non-humaines férues dans ces proportions de tourisme spatial ou de voyages d’études et d’exploration scientifique. Cette humilité à laquelle nous serions forcés de nous résoudre - si ne serait-ce qu’une partie de cette hypothèse était avérée - ne serait pas que de mauvais augure pour l’évolution de la civilisation humaine.
Si le « choc ontologique », le vacillement de nos fondamentaux, peut nous faire perdre des repères, il pourrait aussi s’avérer absolument bénéfique afin d’éclairer les consciences. Dans un contexte de Guerre Froide entre son pays et l’URSS, Ronald Reagan, le 40ème Président des Etats-Unis, le 21 septembre 1987 lors de la 42ème session de l'Assemblée générale de l'ONU a ainsi prononcé ces mots lors de son discours : « Peut-être avons-nous besoin d'une menace extérieure universelle pour nous faire prendre conscience de ce lien commun. Je pense parfois à quel point nos différences à travers le monde disparaîtraient rapidement si nous faisions face à une menace extraterrestre provenant de l'extérieur de notre monde. ».
Au fil de notre Histoire, nous avons été témoins d'un cycle infini de conflits inutiles, de sang vainement versé et de haine entretenue les uns envers les autres. Ces tensions peuvent être liées à des différences culturelles, de croyances, d'ethnies, et bien d'autres facteurs. Cependant, la découverte de l'existence d'une intelligence extraterrestre, ou en tout cas « non-humaine », menaçante ou pas, si elle était prouvée, pourrait ouvrir la voie à une réflexion sérieuse sur nos rapports en tant qu'êtres humains. Nous serions alors confrontés à la nécessité de rationaliser nos attitudes, guidés à la fois par un principe universel de précaution et par notre instinct de préservation.
Les « révélations » de M. Grush et ses pairs - bien que ces derniers soient animés d’une apparente bonne foi - ne sont pas exemptes de reposer sur des données erronées et/ou incomprises. Mais parce qu’elles ont aussi le potentiel de jeter les bases d’un nouvel âge d’or pour l’Humanité, il serait inconséquent de ne pas creuser.
La quête de l’idéal d’une fraternisation des peuples de la Terre ne vaut-elle pas que l’on sache enfin que nous ne sommes pas les seuls êtres intelligents au sein de cet univers infini, de ses parallèles ou de ses autres dimensions ? En élargissant notre perspective sur ce que signifie être humain et en accueillant l'idée que « d’autres » existent, nous pourrions enfin trouver une unité commune dans notre diversité.
Alexandre TALIERCIO