L'équilibre de la terreur qui caractérisait la Guerre Froide pouvait sembler effrayant, mais il garantissait une certaine forme de stabilité. Aujourd'hui, avec un Occident arrogant et belliqueux qui sème la guerre à travers le monde, il est devenu clair que la paix était mieux préservée dans ce contexte.
L'Occident, dominé par ses propres intérêts, impose ses idéaux sous le prétexte des droits de l'homme, qui, ironiquement, se traduisent souvent en droits pour eux-mêmes et des obligations pour les autres. L'Ukraine est libre de rejoindre l'OTAN, mais Cuba n'a jamais eu l'opportunité de bénéficier des missiles soviétiques pour sa défense.
La liberté de navigation est revendiquée en Mer de Chine, mais l'Occident n'hésiterait pas à intervenir si un navire de guerre chinois s'aventurait près des côtes californiennes. Israël a le droit de se défendre à tout prix, même au détriment de la vie humaine, tandis que l'Iran se voit refuser ce même droit lorsqu'il est attaqué de manière injustifiée.
Les récents événements en Syrie montrent à quel point le monde est prompt à avaler des accusations sans preuves tangibles. Imaginez si l'Iran avait attaqué le consulat d'Israël ; Tel-Aviv aurait sûrement réagi avec une violence disproportionnée, peut-être même en utilisant ses armes atomiques illégales.
Il est clair que le monde ne tourne pas rond. Trop d'injustices alimentent les conflits. Pour restaurer un semblant de paix, il faut une force capable de contenir les impulsions belliqueuses de l'Occident. Seule la Chine, avec son ascension fulgurante, peut remplacer l'Union Soviétique et rétablir cet équilibre de la terreur qui garantissait une certaine forme de stabilité mondiale.
Il est temps que la Chine embrasse son rôle d'hyperpuissance et se débarrasse de ses complexes vis-à-vis des États-Unis et de l'Occident en général.
C'est probablement le seul moyen de restaurer un semblant de paix dans un monde divisé, déchiré par le chaos et les injustices perpétrées en grande partie par l'Occident.
Par Alexandre Thomas