Dans un discours poignant, le maire a plaidé pour un retour aux fondamentaux : apprendre aux enfants à faire le bien plutôt que le mal. Une déclaration qui résonne comme un cri de désespoir face à une société qui semble s'enfoncer inexorablement dans le chaos. Car en dépit des moyens réclamés aux autorités, le véritable remède ne réside pas dans l'arsenal législatif ou dans le renforcement des effectifs policiers.
L'auteur d'une infraction ne consulte pas préalablement les codes pour évaluer les conséquences de ses actes. Il agit impulsivement, convaincu qu'il ne sera pas pris. Ainsi, même en multipliant les lois et en déployant un policier derrière chaque citoyen, le fond du problème demeure tant que la notion de bien et de mal ne s'inscrit pas profondément dans les cœurs et les esprits.
La peine de mort, souvent évoquée comme solution ultime, se révèle impuissante à dissuader lorsque l'on observe des pays comme la Chine ou l'Iran où elle est largement pratiquée. Là-bas, le paradis tant espéré reste une chimère lointaine. La véritable réponse réside donc dans un retour aux valeurs qui ont façonné l'Occident en une grande civilisation à tradition chrétienne.
L'amour d'autrui, la crainte du mal, la vertu de faire le bien, la sacralité de la vie doivent redevenir des piliers fondamentaux de notre société. Chaque individu, chaque institution, qu'il s'agisse de l'État, de la famille ou de l'école, porte une part de responsabilité dans cette quête de rédemption sociale.
Trop souvent, l'État se substitue aux parents en retirant toute autorité, alimentant ainsi le sentiment d'impunité chez les jeunes délinquants. Les familles éclatées et les écoles dépassées dans leur mission éducative contribuent également à cette spirale de violence et de désordre.
Il est temps que chacun apporte sa pierre à l'édifice, plutôt que de chercher des boucs émissaires à blâmer. Car ceux qui prétendent être plus civilisés que les hommes du Moyen Âge se trompent lourdement. La deuxième loi de la thermodynamique nous rappelle cruellement que l'ordre se transforme inexorablement en désordre (l'entropie), à moins d'un effort constant pour préserver les valeurs fondamentales qui ont nourri notre civilisation.
La société française se trouve à un moment critique, confrontée à un choix existentiel : continuer sur la voie de la décadence et du chaos, ou retrouver le chemin de la vertu et du respect mutuel. La décision ne dépend pas seulement des gouvernants ou des institutions, mais de chaque individu qui compose cette société. Il est temps de faire le choix du bien, de réaffirmer la primauté de la vie et de l'harmonie sociale sur la haine, l'exclusion et la guerre.
Sinon, nous risquons de nous retrouver face à un futur où la violence règne en maître, transformant notre douce France en un sombre reflet de l'Orange mécanique à la puissance 10.
Par Alexandre Thomas