Mais qui a décidé que la paix devait être le fruit de la violence ?
Qui a cru qu’on pouvait bâtir l’harmonie sur des ruines, des tombes, du sang ?
On ne plante pas des mines pour faire pousser la sécurité.
On ne sème pas des drones pour récolter la justice.
On ne verse pas le feu pour espérer la rosée.
La guerre ne précède pas la paix.
Elle la détruit. Elle l’empêche.
Elle l’éloigne, génération après génération.
LA GUERRE NE PROTÈGE PAS LES PEUPLES.
ELLE PROTÈGE LES INTÉRÊTS.
On dit que la guerre est parfois « nécessaire ».
Mais pour qui ? Pour ceux qui la déclarent, ou pour ceux qui la subissent ?
Les chefs d’État signent. Les soldats tombent. Les civils fuient. Les enfants meurent.
On invoque la « sécurité », la « liberté », les « valeurs ».
Mais au fond, on se bat pour du pouvoir, des territoires, des profits.
Les mots changent. Les morts, eux, se ressemblent.
Et pendant qu’on met des milliards dans les armes,
on rationne les hôpitaux, on abandonne les écoles,
on regarde des peuples s’effondrer dans l’oubli.
LA PAIX, CE N’EST PAS LE SILENCE DES ARMES.
C’EST LA PRÉSENCE DE LA JUSTICE.
La paix n’est pas un rêve flou. Ce n’est pas une utopie naïve.
C’est une volonté politique, un effort collectif, une responsabilité humaine.
C’est éduquer au lieu de militariser. Soigner au lieu de punir. Dialoguer au lieu d’imposer.
La paix, c’est un chantier. Elle demande du temps, du courage, des choix concrets.
Elle exige qu’on regarde l’autre comme un semblable, pas comme une menace.
Elle ne se décrète pas à la fin d’un conflit.
Elle se construit avant qu’il n’éclate.
NOUS NE SOMMES PAS CONDAMNÉS À NOUS ENTRE-TUER.
Ce n’est pas un mythe :
Des peuples ont refusé la guerre. Des femmes, des hommes, des jeunes se sont levés sans fusils.
Ils ont construit des ponts là où on voulait dresser des murs.
Ils ont tendu la main là où on voulait frapper.
Ceux-là sont les véritables courageux.
Ils n’ont pas crié vengeance. Ils ont demandé justice.
Et ils ont ouvert un avenir, là où d’autres promettaient seulement la survie.
AUCUN ÊTRE HUMAIN NE VAUT MOINS QU’UN AUTRE.
Aucune frontière ne donne le droit de tuer.
Aucune cause ne peut justifier qu’on sacrifie des enfants pour gagner du prestige.
Aucune nation ne mérite le deuil d’une autre.
La guerre n’est pas une question de drapeau. C’est une question de choix.
Et nous avons encore le pouvoir de dire non.
ALORS, PRÉPARONS LA PAIX.
Oui, préparons-la.
Avec des écoles debout plutôt que des casernes pleines.
Avec des budgets de soin, de culture, de logement,
plutôt que des missiles à guidage intelligent.
Préparer la paix, c’est voter pour des responsables lucides, pas belliqueux.
C’est refuser le langage de la force comme solution unique.
C’est défendre la vie comme principe non négociable.
CAR LE VRAI COURAGE, CE N’EST PAS D’ALLER FAIRE LA GUERRE.
C’EST D’OSER VIVRE ENSEMBLE.
Un jour viendra où la guerre sera perçue comme une horreur archaïque.
Un jour où l’on s’indignera qu’on ait pu tuer au nom d’une carte ou d’un discours.
Ce jour-là, l’humanité aura grandi.
Mais il ne tombera pas du ciel.
Il commence ici. Maintenant. En nous.
LA GUERRE EST UNE INDUSTRIE.
LA PAIX EST UNE CULTURE.
CHOISIS TON CAMP.
Par Alexandre Thomas