Depuis le début de l’année 2025, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) est frappée par une vague de suicides sans précédent. Treize agents ont mis fin à leurs jours, huit autres ont tenté de le faire. Quatre de ces drames se sont déroulés directement sur le lieu de travail.
Ces chiffres dépassent déjà ceux de l’année 2024 (neuf suicides). Derrière chaque statistique, il y a une histoire : un collègue, une famille, un service bouleversé. Ce ne sont pas des faits divers isolés, mais le symptôme d’un mal profond.
Un climat délétère, des agents à bout
Suppressions massives de postes (plus de 32 000 depuis 2008), surcharge de travail permanente, perte de sens de la mission : la DGFiP traverse une crise silencieuse qui met en danger ses agents. Les syndicats alertent depuis des années, mais les mesures prises restent insuffisantes face à la gravité de la situation.
Au-delà des chiffres, c’est l’humanité même de l’administration qui est en jeu. La santé mentale n’est pas un détail, mais une condition de survie pour celles et ceux qui assurent chaque jour la continuité du service public.
Pourquoi cette pétition
Face à l’inaction, nous demandons la mise en place urgente :
d’un plan national de prévention des risques psychosociaux,
d’un accompagnement psychologique accessible et renforcé pour tous les agents,
d’une réévaluation urgente des conditions de travail,
et d’une transparence totale sur les suicides et tentatives de suicide à la DGFiP.
La prévention des suicides n’est pas une option. C’est une obligation morale et légale de l’employeur public.
Agir maintenant
C’est pourquoi j’ai lancé une pétition citoyenne.
Chaque signature compte. Chaque voix pèse pour rappeler à la DGFiP et au ministère de l’Économie leur devoir : protéger leurs agents, avant qu’il ne soit trop tard.
👉 Signer la pétition ici
Par Alexandre THOMAS