- Coup de com' à Sotteville
Alors que Macron fait les gros bras à Marseille avec son « plan XXL », la com’ s’invite aussi à Sotteville-lès-Rouen avec un plan « XXS » en grande page sur france bleu. L’embauche de policiers est présentée comme une grande réussite par le nouveau maire, Alexis Ragache.
Pourtant, la réalité est un peu plus basique. Les effectifs policiers pourvus reviennent seulement à combler la vacance de postes qui commençait à durer depuis déjà pas mal d’années. 11 policiers sur la commune, c’est ce qui est inscrit dans le schéma d’emplois depuis pas mal d’années. Ainsi si étaient déjà inscrits 11 policiers dans le compte administratif 2021, seulement 7 étaient pourvus...
La dégradation du quartier près de la cage d’escalier 1 de l’immeuble Flandres est continue depuis plusieurs années. Le point s'était déplace vers le snackZV rue Garibaldi, et s’est réinstallé suite à la fermeture administrative ce snack qui abritait de nombreux trafics de drogue. Ce snack, dont les locaux sont détenus par la mairie, posait d’évidents problèmes de troubles à l’ordre public et heureusement les mesures ont été prises pour y remédier, notamment après d’insistantes demandes de la part de l’opposition que nous sommes.
Au Flandres, il a fallu la mobilisation des parents d’élèves, surtout après le choc éprouvé après avoir trouvé de la drogue dans la cour d’école, pour que la mairie se réveille. Cela faisait pourtant déjà pas mal d'années que les grilles devaient être changées, comme le demandait les parents d'élèves.
En revanche, dans le quartier Buisson, notamment sur la place Calmette, le deal continue à prospérer sans action de la mairie. Le refus systématique de la mairie de nous laisser rentrer en Comité Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance laisse, hélas, l’opposition dans un certain brouillard. Ce n’est pas faute de demander à y siéger ou, au moins, à y assister, depuis plusieurs conseils déjà !
- Une réponse sociale inexistante
Dans la durée, la ville reste toujours aussi sous-dotée en matière de mesures d’accompagnement, à la fois pour défaire les bandes et pour occuper les jeunes. Car, si certains sont engagés dans la délinquance, d’autres qui les entourent sont surtout entraînés dans une logique de « suiveurs ». Or pour cela, ce sont des réponses sociales qu’il faut trouver : éducateurs de rue, pour mieux connaître les adolescents et pouvoir mieux les encadrer, sont essentiels. Hélas le PS lorsqu'’il dirigeait le conseil départemental a décidé de faire des coupes franches dans le budget des éducateurs de rue… De même, Sotteville ne dispose d’aucune MJC, aucun centre socio-culturel permettant aux jeunes à la fois de développer leur créativité, mais aussi tout simplement de leur donner un cadre. La réfection de la zone verte, sans cesse repoussée et désormais promise pour le prochain mandat, serait l’occasion toute trouvée pour réfléchir à l’installation d’un tel équipement sur la commune.