Les empereurs romains avaient compris qu’avec du pain et des jeux, ils tiendraient le peuple. Ensuite vint la religion nous promettant un paradis, puisque nous avions une âme. La République pris le contrôle de nos corps de la naissance à la mort, créant une narration autour de Pasteur, des vaccins déjà.... Nous pouvions être rassurés, la maladie reculerait, la mort aussi, le paradis pouvait advenir avant la mort.
Puis l'instabilité et la complexité du monde (dues principalement à nos délires paranoïdes), du climat, nous rendirent à nouveau anxieux...et Aladdin et Larry (Blackrock) arrivèrent, nous promettant la stabilité, un avenir avec un risque contrôlé. Le monde de la finance a applaudi (bon, la plupart avaient perdu un bras en 2008….), sans que le peuple ne s aperçoive que cela venait de mettre fin à tout débat, tout projet autre. Les institutions représentant le collectif venaient d'abdiquer. Il ne manquait plus qu'un virus, provoqué ou non et qu’importe à ce niveau, pour en pousser les ruines et installer un nouvel ordre, le fameux Nouvel Ordre Mondial. A ce niveau on peut choisir d’y projeter le diable ou tout ce que l’on veut, transhumanisme…., nous devrons faire avec (je reviendrai sur ce point dans un autre texte). Si nous choisissons de le rencontrer sans peur, sans colère, avec aussi l’acceptation du changement, qui était inéluctable, nous pourrons dialoguer, l’inspirer.
Vous vous souvenez de Matrix, des machines qui voulaient éradiquer l’humain et en faire des piles? Finalement les duplications infinies des Smiths menaçaient cet ordre, et donc finalement la machine a accepté l’humanité et la cohabitation. Cela reste un film, mais cela peut nous donner à réfléchir sur notre relation à l’opposition, à la révolte. L’opposition est constructive quand elle est subordonnée à des valeurs plus hautes, celle de la compréhension, de la transmission et de l’évolution et non plus basse comme celle de dominer l’autre par peur d’être dominé, d'imposer des idées, un dogme…..