En annonçant l’idée d’un déplacement des Gazaouis en Égypte et en Jordanie, Trump a surpris par cette extraordinaire provocation – une fois de plus – affichant un profond mépris pour le peuple palestinien qu’il déshumanise et assimile à un « chantier de démolition ». Ainsi que pour l’ensemble du Moyen-Orient qui peut plonger dans le chaos.
En annonçant l’idée d’un déplacement des Gazaouis en Égypte et en Jordanie, Trump a surpris par cette extraordinaire provocation – une fois de plus – affichant un profond mépris pour le peuple palestinien qu’il déshumanise et assimile à un « chantier de démolition ». Ainsi que pour l’ensemble du Moyen-Orient qui peut plonger dans le chaos.
Il a affirmé que d’autres pays de la région ont « adoré » l’idée. En réalité, aucun État, pas même les plus proches alliés de Washington, n’a adoubé les idées de Donald Trump. A commencer par Riyad qui a écarté toute normalisation avec Tel-Aviv : « L’Arabie saoudite poursuivra sans répit ses efforts pour l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, et n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela. »
Trump a annoncé vouloir se rendre prochainement dans la bande de Gaza, en Arabie saoudite et en Israël. Entendra-t-il Narmeen Noor Al Din, une enseignante de 26 ans : « Cela fait environ un an et demi que nous vivons une guerre d’extermination, mais nous n’avons jamais pensé à partir et à quitter notre pays ».
[1] Pierre Barbancey L’Humanité du 6 février 2025.