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Depuis une semaine - comme toutes les activités non essentielles à la survie de notre société en temps de crise sanitaire - tous nos projets sont stoppés. Pourtant nous avions engagés des actions passionnantes en cette fin d'hiver : En Île-de-France, une adaptation théâtrale prometteuse de la fable des Lions comme des danseuses avec l'écrivain Arno Bertina et 15 jeunes franciliens. Lors de la première rencontre nous nous savourions déjà les possibilités de jeux et de déplacements autour de l'argument : Comment une demande de restitution d’objets pris pendant la colonisation camerounaise pourrait conduire l’Europe à ouvrir ses frontières ?
Pour les vacances d'avril, nous préparions un séjour culturel à Nantes en partenariat

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avec la maison de quartier des Dervallières et l'association Mémoires d'Outremer, autour de notre projet Mobiles Mémoires permettant la découverte d'institutions culturelles de la ville et de son histoire liés aux autres continents. Un séjour déjà reporté en aout dernier et qui a mobilisé beaucoup d'acteurs d'institutions cultur

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elles comme d'animation jeunesse sur la ville et en Île de France . Ce samedi, nous prévoyions une fête à Montreuil réunissant anciens et nouveaux jeunes adhérents. Nous avions également repris des séances d'enquêtes en préparation de films individuels sur des Objets Sensibles.
Au Sénégal, suite à notre projet Jumtukaayi Jokko 2019 de nous préparions une série de rencontre autour des actions de lycéens du village de Mboro, racontant par des petites scènes de théâtre l'histoire d'objets de musées sénégalais pris pendant la colonisation.
Alter Natives aujourd'hui mobilise 70 jeunes adhérents autour de l'appropriation d'histoire d'objets de musées non-européens et leur contexte géopolitique. Une douzaine de bénévoles et une dizaine d'intervenant extérieurs - vidéaste, graphiste, monteur.teuse, professeur.e de théâtre, historien.ne. et histoirien.ne de l'art, médiateur.trice culturelle, écrivain, anthropologue- participent au déploiement de ses actions.
Les frustrations générées par ce confinement que toutes et tous ne vivent pas de la même façon nous amènent à tenter de maintenir le lien et d'improviser d'autres manières collaboratives de prendre la parole sur nos sujets, de finement poursuivre notre contribution aux partages d'héritages culturels globaux.
La première idée serait de proposer chaque jour un image à commenter, soit d'un objet de musée, soit d'un personnage historique, ou d'une scène historique et de demander à une large audience ses contributions. Puis de proposer trois jours plus tard une synthèse collaborative , et voir ce que cela donne!
Voici la première image : qu'est ce que c'est? D'ou ça vient? à quoi ça sert? Que dire de cet objet ?
