En fait la Norvégo-Française à la syntaxe incertaine et à l'accent « particulier » Eva Farset-Joly, qui qu'elle soit (égoïste ou altruiste, conforme ou non à sa réputation souvent flatteuse, pertinente ou non), n'est pas strictement et au départ la candidate d'EELV, mais de seulement 38,58 % des inscrits (dont l'auteur et vieil écolo - depuis 1975, mais plus vert - de ces lignes) du premier tour des primaires « écolos » et de 41,1 % des mêmes inscrits du second tour, avec étrangement 11 162 abstentionnistes - peu évoqués par les médias même sérieux - sur 32 896 inscrits censés pourtant particulièrement motivés par la défense de l'environnement, sans oublier toutes les autres préoccupations légitimes ou insensées, voire suicidaires, de Françaises et de Français de plus ou moins vieille date dans un pays surendetté avec un euro fragile en péril sur une planète suicidaire. Alors qu'il serait temps que les médias mettent l'accent sur la légitimité de tout gagnant à des élections par rapport aux inscrits, et que, dans le cas, le gain en voix d' « Eva » entre le premier et le second tour n'a été que de 652, les 13 223 électeurs admiratifs et/ou anti-Hulot, et/ou amis de la victoire et/ou résignés ont-ils eu raison de préférer au peu crédible, mais médiatique Hulot la sexagénaire aux lunettes rouges comme rabatteuse de circonscriptions législatives, juste après les présidentielles, censées gagnables parce que sans candidat socialiste ? Hélas, la vraie question prioritaire ( ?) est là. Mais, même dans ce but, était-ce le bon choix ? Ne valait-il pas mieux tirer au sort parmi de vieilles militantes de terrain volontaires, mais sans mandat, une porte-drapeau des exigences absolues et sine qua non d'EELV , un rassemblement mi-chèvre-mi-chou, face aux candidat socialiste du second tour ? Selon une formulation établie par une équipe de campagne incluant ou non des vedettes au comportement quotidien écologique et conforme aux règles du parti ou non et approuvée par la base ou les 32 896 inscrits, ou plus ou moins, ci-dessus. Etant théoriquement bien clair, mais pas apparemment aux yeux de tous les électeurs moyens généralement politiquement peu cultivés, que l'élue de cœur ou de raison de 13 223 « écolos » inscrits est candidate à la présidentielle, mais pas à la présidence. Resterait une question d'intérêt non négligeable : est-il éthiquement défendable et « démocratique » d'obliger plus ou moins des électrices et électeurs peu sensibles à l'environnement et votant habituellement socialistes à voter dès le premier tour pour une candidate ou un candidat aux législatives dont ils partagent peu ou pas les idées ? Avec la question subsidiaire : quelle peut-être réellement l'efficacité au Palais Bourbon ou même dans un ministère de quelques écolos associés à des socialistes guère moins inféodés que la droite aux grosses fortunes françaises et autres du CFR et du Club Bilderberg ? Quoiqu'il en soit, vu le culte totalement irrationnel qu'on nous a inculqué très jeune qui voudrait qu'un vote majoritaire (unique ou à deux tours) donne forcément un résultat, en fait d'homme ou de texte, bon pour l'intérêt général, on ne le répètera jamais assez. : « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu'il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu'une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire » (Feu Alain Etchegoyen, en-président de la commission générale au plan, auteur de "La démocratie, malade du mensonge" ) Celui qui gagnera cette présidentielle, entre autres, sera-t-il forcément le moins mauvais ? Après Gandhi à sa façon, un ex-candidat éphémère à la présidentielle (prénommé Michel dans le civil) avait répondu « Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort (en votant majoritairement plutôt pour l'un que pour l'autre), qu'ils ont forcément raison »
Billet de blog 18 juillet 2011
Pour moi et 11 161 autres, c'est pas Eva, ni Nicolas
En fait la Norvégo-Française à la syntaxe incertaine et à l'accent « particulier » Eva Farset-Joly, qui qu'elle soit (égoïste ou altruiste, conforme ou non à sa réputation souvent flatteuse, pertinente ou non), n'est pas strictement et au départ la candidate d'EELV
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