Billet de blog 30 juillet 2011
ON N’A JAMAIS VOTE LE PARTAGE DE LA PALESTINE
« Si plus de gens s'estimant intelligents avaient le souci d’utiliser systématiquement le juste mot pour la juste chose ou le juste concept, et d’en tenir compte quand il y a traduction, cette planète (qui n’est ni le Monde, ni l’Univers ) serait moins irrationnelle et suicidaire ».Trop de gens lisent ou entendent superficiellement, sans attention critique, avant éventuellement de mémoriser fallacieusement sans réagir. Et, quand il s’agit du drame des patriotes palestiniens, militants pro-patriotes palestiniens logiques ou non pour beaucoup, hélas, inclus, c’est souvent le cas en l’occurrence pour la classique « sentence » suivante : « Le 29 novembre 1947, l’ONU vote le partage de la Palestine en deux Etats, un juif et un arabe ». Seuls certains auteurs moins mauvais ajoutant tout de même « et l’internalisation de Jérusalem ». Alors qu’ultra peu d’auteurs, sauf erreur, précisent dans la même phrase « et une union économique (avec un conseil économique mixte) entre les deux Etats ». (1) Or, même si, vraiment très rarement, on mentionne bien les quatre « clauses », parler de « vote le partage » c’est strictement faux, qu’on considère la lettre ou l’esprit du texte en question. Et pour de nombreuses raisons, ce qui est évident lorsqu’on connaît suffisamment le dit-texte, le contexte du mois de novembre 1947à New-York et la qualité (au sens liberté) des votes ou des abstentions des 56 membres « présents ». Les guillemets étant ici apposés à l’intention tout particulière, outre la vôtre, de deux célèbres comparses français qui en 21 ans et en quatre éditions ont étrangement conditionnés, dès la première page, leurs lecteurs à croire que le vote avait obtenu « la majorité requises des deux tiers des Etats présents », ce qui est en soi bien mieux et plus démocratique, à première vue trompeuse, qu’uniquement la moitié ; mais alors que ce fut seulement deux tiers des voix des seuls pays répondant « Yes » ou « No », ce qui est vraiment et psychologiquement très différent ; car les dix pays s’étant abstenus n’avaient évidemment pas quitté la salle et devaient bien être « présents » pour s’abstenir parmi les 56 « présents », seul le délégué du Siam étant absent. Un enfant de fin d’école primaire sait calculer que deux tiers de 56, ça fait 37,333 arrondi à 38 et pas 30,666. On a beau retourné la formulation dans tous les sens, ça reste inexplicable et injustifiable rationnellement. Hélas une observation quotidienne amène à affirmer que de nombreux militants, y compris probablement une partie de ceux qui rêvaient avec ou sans illusions d’aller à Gaza ou à Bethléem au sein d’une flottille, ont une connaissance insuffisante et même parfois erronée, y compris en ayant à la légère fait confiance à certains « bons auteurs », de ce qui s’est passé en Palestine ne serait-ce qu’entre 1945 et 1950, et, pire ignorance pour bien défendre la cause des patriotes palestiniens, à New-York du 1er au 30 novembre 1947. Alors qu’il leur faudrait pour ne pas gaspiller leur argent, leur temps et leur énergie, être aussi sinon plus capables de réfuter didactiquement et efficacement l’agit-prop hasbariste quotidienne dans les commentaires des médias français et autres. Surtout qu’en face les petits soldats de la FDII (2), eux, se relayent méthodiquement, sur consignes organisées du département spécialisé de la Hasbara (service de propagande plus performant que Goebbels), pour veiller et radoter leur catéchisme à la moindre occasion.Aux irréfléchissants qui rétorquent « C’est du passé intangible. Il est trop tard. Parlons plutôt du présent », n’est il pas logique de répondre « Oui, mais les sionistes s’appuient quotidiennement, eux, encore en 2011, sur ce passé falsifié et mal connu, et tout particulièrement sur cette recommandation, pour justifier l’existence actuelle de leur pseudo-état et leurs actions quotidiennes, nuit et jour, de destruction psychique, sinon matérielle et physique » ? Surtout alors que de nombreux vecteurs d’opinons et/ou de décisions politiques ou non, ignorent ou préfèrent ignorer des « détails-clés » du passé. Ce qui les amènent souvent à vous rétorqué que la « Communauté internationale » (qui n’a pourtant jamais existé et n’existera jamais, sauf référendum planétaire) ayant décidé la création d’Israël en 1947 ou 48 (selon leur niveau de culture) « Les Israéliens juifs habitent un état légitime reconnu par l’ONU et donc ils se défendent ». Or, outre que c’est faux, il n’y a pas de prescription pour une occupation invasive méthodique grignotante et « politique » depuis plus de 75 ans (1935-36 avec les Juifs allemands). Et encore moins pour ce qu’on pourrait à la limite appeler un « génocide doux » qui altère quasi définitivement au moins le psychisme, surtout des jeunes générations, sinon le physique, quand il n’y a pas mort. Comment prétendre avoir un sens moral normal et trouver, même au nom d'un pseudo-réalisme, que, fut-il "relativement" innocent lui-même et miraculeusement hostile à ses gouvernements sionistes successifs, le petit-fils d'un voleur ou receleur de maison ne doit pas la rendre au fils ou petit-fils du volé, avec mise à disposition de la terre possédée ou louée qui nourrissait alors l’ascendant peut-être encore survivant dans les plus de 400 (500 ?) villages palestiniens rapidement rasés ?Et, de plus, il y a malheureusement fort à parier, observation là encore aidant, que l’ignorance de suffisamment de précisions utiles à la réfutations des mensonges sionistes quotidien est aussi le cas de trop de nombreux Palestiniens même diplômés de leurs universités qui, eux aussi, n’ont regrettablement pas suffisamment connaissance des « détails importants » de leur Histoire. Comment gagner dans ces conditions et enfin écourter le drame plus que sexagénaire des Palestiniens patriotes qui, en fait n’ont pas besoin de « paix » puisqu’il n’y a pas deux états avec deux armées de forces plus ou moins égales en présence. Mais qui, par contre, ont totalement droit à ce que Justice élémentaire leur soit rendue par les états acteurs et/ou complices et/ou lâches, dans le passé comme à l’instant, de l’injuste partage territorial entre des envahisseurs et des envahis qu’aucune déclaration ou décisions postérieures du « machin onusien » ou autre ne peut avaliser. Et qu’aucune version vraie ou fausse de l’Histoire biblique ou non ne peut justifier. La pédagogie étant parfois affaire de répétition, si le titre déjà vous a étonné, voyons pourquoi ci-dessous ça ne devrait pas être le cas ; parce que « le choix des justes mots pour les justes choses est didactiquement capital pour entraîner des conceptualisations justes, utiles et performantes ».Déjà ça n’est pas l’ONU dans son large ensemble qui a voté les quatre clauses interdépendantes et indissociables, mais seulement moins de 24 pays ; les 9 autres (3) parmi les 33 officiellement dénombrés votant soit sous pression, soit après avoir été achetés comme l’expliquent déjà, nommément, le toujours immoralement sioniste et père des « nouveaux historiens » Benny Morris, mais encore le Juif né en Palestine en 1930 Claude Brzozowski dans « Du foyer national juif à l’état d’Israël. Analyse d’une spoliation », ou encore « le Juif non juif » (comme il dit de lui-même) et historien luxemburgo-usaméricain Arno Mayer dans « De leurs socs ils ont forgé des glaives. Histoire critique d’Israël ». Evidemment si ça ne vous interpelle pas de lire « En ???? (telle année) les Français ont élu Untel président de la république », alors que tous les présidents de la république de la V°, De Gaulle inclus, ont seulement obtenu moins de 50 % des voix des Français inscrits sur les listes électorales, vous serez d’accord avec « L’ONU a voté …. ». Enorme différence pour ce qui est de la légitimité, non ? Et de la vérité surtout .Mais même ces moins de 24 délégations n’ont pas littéralement voté le partage. Elles ont voté, entre autres, avec deux autres clauses à mettre en œuvre à leurs yeux simultanément, une recommandation de partage, ce qui n’est pas du tout pareil (4). Et il est absolument sûr que certains l’ont fait, après l’avoir publiquement exprimé avec plein d’appréhension, et que d’autres ont voté « Yes » sur/pour l’ensemble du texte ; autrement dit à condition que les quatre clauses, et particulièrement celle de l’internalisation de Jérusalem soient, répétons-le, mise en œuvre simultanément.Et hHélas , parmi eux, il y a eu finalement la France – dont seul, étrangement, le vote fut applaudi - suite, en dernière minute, outre des menaces usaméricaines, à l’influence d’un agent sioniste français sur son camarade socialiste le président de la république Vincent Auriol, malgré l’opposition du ministre des affaires étrangères Georges Bidault. Un agent – avouant par écrit l’influence qu’eut sur lui ChaÏm Weizmann, futur premier président d’Israël qui lui donna son nom de code Lebel Tsvet (5) - qui avait un kibboutz à son nom des 1943, en reconnaissance d’éminents services rendus à la cause sioniste ; mobilisant pour elle des heures qu’il aurait dû exclusivement logiquement consacrées au gouvernement « populaire » de son pays natal et nourricier. Il est bon que les militants pro-patriotes palestiniens français, a fortiori s’ils ne sont pas d’ascendance arabe, connaissent le regrettable rôle non négligeable qu’a joué leur pays dans la légitimation a fortiori truquée de l’anomalie étatique raciste qui opprime quotidiennement, nuit et jour, les Palestiniens.Il est incontestable que, si certains votants « Yes » n’ont pas voulu savoir, d’autres auraient pu être au courant que les sionistes n’avaient absolument pas plus l’intention de respecter la clause de l’internalisation de Jérusalem (dont ils étaient totalement conscients de l’importance pour certains pays) que les trois autres. Il est vrai que, sur ordre du président Truman, le FBI avait mis sur écoute, au profit des dits sionistes, au moins toutes les délégations « sensibles » arabes ou non lors des épiques journées de la fin novembre 1947, à propos desquelles trop peu de militants semblent avoir fait une lecture attentive et critique de la relation des faits et dits d’après des auteurs de qualités diverses; alors que les plus recommandables en français sont sans doute, répétons le volontairement, le Juif né en Palestine en 1932 Claude Brzozowki et le Juif luxemburgo-usaméricain Arno Meyer historien de son état. Comme quoi on peut trouver des auteurs d’ascendance juive et/mais honnêtes, ne ménageant pas plus ou moins subtilement et explicitement ou subrepticement, l’anomalie étatique sioniste dont la création est éthiquement et juridiquement indéfendable, y compris, voir avant tout, à cause de ce qui est ici exprimé et, malheureusement révélé à certains lecteurs. Etant bien souligné qu’on ne peut pas logiquement être à la fois pour la perdurance de cette entité monstrueuse mortifère et un état palestinien souverain non confessionnel environnementalement et économiquement viable ; entre autres, parce que c’est supposé encourager à faire renoncer les survivants des Palestiniens expulsés en 1948 et 1967 et/ou leurs descendants à l’inaliénable droit effectif au retour. Etrange sens éthique, surtout lorsqu’on n’est pas concerné. Facile de dire « Vous n’êtes pas juif, allez vous faire voir ailleurs que dans l’état reconnu comme juif internationalement et même par le pouvoir palestinien ». Des personnalités sionistes ont déjà annoncé cette « douleur ». Il est vrai que, ignorant le sage point de vue réaliste et éthique des sionistes pacifiques tels le rabbin Judah Magnes ou Chaïm Kalvarisky, ou Martin Buber ou Ernst Simon ou Henrietta Szold ou Shmuel Yossef Shai Agnon ou d’autres Juifs à cœur humain, les sionistes fanatiques racistes et avides de pouvoirs politiques étatiques ont fait vraiment le maximum pour obtenir ce texte, « avec sa grande valeur morale et politique », avait dit Ben Gourion le 20 mars 1948. Mais donc comme cache-sexe, sans la moindre intention de le respecter, tout en affirmant hypocritement la larme à l’œil, le mouchoir dans la main gauche – et le fusil déjà « armé » dans le dos dans la main droite ! - qu’ils condescendaient généreusement à se contenter d’une partie seulement de la « Terre de leurs aïeux ». Ce qui leur permet de répéter depuis en rengaine hypocritement « Les Juifs ont accepté le plan voté, les Arabes l’ont refusé ». Réaction arabe pourtant absolument normale, vu déjà la réputation de beaucoup de Juifs regrettablement globalisée, vu aussi le non respect de la Charte de l’ONU (voir plus bas) et, surtout, vu l’inadmissible injustice. Alors qu’un état bi-national était la moins mauvaise et inéthique solution préconisait par les sus-dits sionistes pacifiques. Car bien des citations authentiques prouvent sans ambiguïté qu’il y a eu seulement apparence d’acceptation, et depuis longtemps volonté d’expulser un maximum de ces méprisables Arabes, sinon tous. Y compris avec l’aide du traître à la cause arabe et palestinienne le néo-roi par la volonté des Britanniques Abdullah 1er de Jordanie en contact régulier avec l’Agence juive depuis longtemps. Etant souligné à cette occasion que les Juifs ou supposés de vieille ascendance trimillénaire tels étaient et restent évidemment incapables de prouver qu’ils n’étaient pas essentiellement, sinon exclusivement, descendants de Khazars ; et aussi alors que, pour eux, l’étendue de la « terre de leur aïeux » correspond aux territoires qu’occupaient onze des fils de Jacob et deux fils de leur frère Joseph qui, pas plus que le rebaptisé « Israël » né Jacob, n’ont existé. Et ça va jusqu’à l’Est de la Jordanie – incluse effectivement au départ du mandat dans l’ex-Palestine britannique - pour ces morphales sur d’eux-mêmes et dominateurs. Certains actuels généraux à kippa ultra-religieux vivant ou non dans les « colonies » en rêvant encore ; tout comme Sharon qui l’exprimait dans la préface d’une publication partisane de Paris Match en 1958, et en 1936 la carte du tract de recrutement du Léhi des révisionnistes de droite. Qu’on soit ou non défenseurs logiques de la cause palestinienne ou qu’on trouve simplement logique d’appeler un chat un chat et de choisir les justes mots pour les justes choses afin d’entraîner des conceptualisations justes et performantes, ne laissons plus dire ou écrire, même, voire surtout quand il y a contrainte de succinctivité, sans réagir efficacement « L’ONU a voté le partage ». Simplement parce que c’est faux dans la lettre et dans l’esprit du texte. Alors que, de plus, l’article 12 de sa propre Charte empêchait l’ONU – non héritière juridiquement de la Société des Nations et du sus-évoqué mandat sur la Palestine - de mettre au vote cette recommandation sans consultation préalable pas seulement de quelques notables arabes, mais de type référendaire, donc de tous les autochtones arabes, juifs ou autres. Ce que soulignèrent de nombreuses délégations arabes derrière leur principal porte parole attitré, l’avocat palestinien arabe Henri Cattan. Les mêmes devant alors se résigner à ce que vote aussi tout le « matériel humain » (séfarade surtout) selon la formulation mêmes des leaders sionistes azkhénazes qu’ils avaient plus ou moins subrepticement importé depuis 1945. Un « matériel (juif) » considéré à la fois comme de la chair à canon vitale, de la main d’œuvre indispensable et des précieux reproducteurs qui ne s’attendaient pas à être durablement hébergés sous des tentes à l’exception de quelques élites. Alors qu’il n’était malheureusement pas possible, pour ne pas s’avérer trop long, d’être encore plus précis et démonstratif ci-dessus dans un tel contexte, on voudra bien dispenser l’auteur de ces lignes (disposant de nombreuses pages de divers livres francophones pour étayer certaines précisions souvent étonnantes parce que peu connues) d’expliquer, ici ensuite cette fois-ci, avec suffisamment de « détails » édifiants, la suite des évènements qui étayent le titre étonnant pour beaucoup de ce propos. Et d’abord les atermoiements, sinon regrets du président Truman constatant les dégâts de son entêtement à visée électoraliste, et sa relative volonté le 18 mars 1948, paniquant les sionistes, de demander à l’ONU la suspension de ce texte de recommandation, ce qui en limite encore la teneur et la valeur historique et l’autorité ; et ce sous l’influence du célèbre général Marshall, son « ministre des affaires étrangères » . Et c’est cela surtout qui fit accélérer l’application du terrible plan Dalet d’expulsion, qui entraîna entre autres le massacre de Deir Yassin, qui fit voter à la va-vite le 12 mai 1948 au soir le nom de l’état au dépens du choix qui eut été plus explicite de Sion (comme le souhaitent quatre votants (dont trois rabbins) sur les onze membres présents du Minhelet Haam (Administration nationale provisoire) Une panique qui également fit déclarer tout aussi hâtivement, malgré le relativement plus long délai initial britannique théorique restant, l’indépendance d’Israël – terme onusien maladroit - le 14 mai, veille du Shabat, à 16H 00, avec signature 36 minutes après par 38 membres du Moezet Haam (Conseil national) - d’ailleurs pas tous d’accord sur les choix de Ben Gourion ! - sur un célèbre parchemin (mais) vierge, ce que ne virent pas les caméras de cinéma ; faute d’avoir eu le temps d’y calligraphier le discours pétri de contrevérités rédigé par Ben Gourion, expert ès-propos pour la galerie et les naïfs peu ou prou sous-informés des réalités du terrain et des cœurs. C’est pourquoi, pour les Palestiniens patriotes et leurs vrais amis, car il y en a de faux et/ou d’illogiques, ce qui est légitime et éthique, donc réaliste - car, mesdames et messieurs les « réalistes », l’inéthique n’est pas plus durable qu’admissible -, c’est, répétons-le, au maximum en un deuxième temps, la disparition non violente le plus vite possible de l'anomalie étatique sioniste, encore plus de 63 ans après sans nationalité unique, sans constitution, sans frontières, sans .., sans .. et encore sans ... et un état palestinien non confessionnel souverain et "démocratique", de la Méditerranée au Jourdain pour le moins, environnementalement et économiquement viable, donc réellement indépendant - grâce essentiellement à des réparations financières juives ? - incluant "évidemment" et généreusement, entre autres, des ex-Israéliens non racistes ou repentis de plus ou moins vieille et prouvée ascendance juive, avec très exactement et effectivement les mêmes droits que les Palestiniens d'ascendance arabe.Tahish Falastine al koubra (1) http://www.un-echo-israel.net/Resolution-181-sur-le-partage-de ou http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/181(II)&Lang=F(2) http://www.juif.org/fdii/, ex-Forces de Défense d’Israël par Internet , appellation francophone initiale et fanfaronne explicite, mais moins ridicule que l’actuelle, avec ce premier des deux I « pris » au milieu d’un mot, ce qui ne se fait jamais ; mais certains Juifs osent tout, comme dirait Audiard(3) Pour Haïti, le Libéria (avec M. Firestone) et les Philippines, c’est quasiment écrit partout. Pour ce qui est des quatre pays de l’Est, il faut être pro-communiste primaire pour ne pas croire qu’ils ont été « conseillés » par le petit père des peuples devenu acharné défenseur du partage. Il faut ajouter le Guatémala, le Costa-Rica et le Paraguay dont de bons ou même mauvais auteurs disent que la voix fut carrément achetée par une partie d’un pactole sioniste d’un million de dollars de l’époque ; les autres bénéficiaires ne s’en étant pas vantés, tout comme des cadeaux que reçurent leur épouse dont on parle ça et là avec plus ou moins de précisions et de prise en « compte ».(4) Le début du texte dit bien « Recommande au Royaume-Uni, en tant que Puissance mandataire pour la Palestine, ainsi qu’à tous les autres États membres de l’Organisation des Nations unies … » et cet article à garder précieusement pour diffusion de la juriste Mme Chemillier-Gendreau est très éclairant http://www.cetim.ch/fr/documents/05-onu2-Chemillier.pdf. Considérant toutefois que ce n’était pas la légitimité relative du pas très « clair » Arafat qui doit prédominer, malgré l’ambiguë déclaration d’indépendance de la Palestine à Alger le 15 novembre 1988, mais la consultation dès que possible de l’ensemble des Palestiniens majeurs de la planète. (5) « J’ai jugé de l’empire extraordinaire qu’ Haïm Weizmann exerçait sur les autres hommes par celui qu’il exerçait sur moi moi-même. Je n’ai jamais rien pu lui refuser ». Et il écrivit encore « Dès le lendemain de la première guerre mondiale, il m’enrôla au service de ses desseins .C’est un grand orgueil et une grande satisfaction pour moi de penser que j’ai pu l’aider dans la difficile négociation dont dépendait la création du Home national juif …. ».
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