un matin à quizac.
La journée s’est bien passée, c’est étonnant quand on y pense!
Les petits problèmes quotidiens font oublier que la situation est grave. De là où nous sommes il devient presque évident que les autorités sont dépassées, sinon pourquoi n’ont-elles pas agit ?
Bientôt minuit, dehors il pleut, l’électricité se coupe très souvent, une horloge à été accrochée au mur et rythme le temps, tout cela est suréaliste, ça n’aurait jamais du arriver, la personne qui a écrit le scénario est folle.
À quand faut-il remonter pour trouver les premiers migrants? Très longtemps certainement, à un moment où dans une ancienne civilisation, vers la Mésopotamie peut-être, la croissance de la population aura fait que certain-e-s se seraient éloigné-e-s pour trouver à manger ailleurs.
D’autres histoires sont envisageables bien sûr, mais peut importe ce qui s’est passé au départ, le présent est devenu affreux, invivable. À moins que ce soit l’habitude du confort qui me rende très sensible à … l’inconfort !
Tiens, des nouvelles de l’évéché. Il y aurait deux tendances, celle qui veut bien nous abriter et celle qui nous amènerait l’huissier! Même l’église serait sujette à de telle interrogation ? On verra, dieu nous le dira (sourire).
Il est plus de une heure du matin quand une des femmes enceinte revient de l’hôpital, elle va bien, nous pouvons dormir.
Il est six heures quand une autre arrive dans la cuisine où je dors, pour chauffer le lait d’un très jeune garçon.
La journée a démarrée, bonjour à tou-te-s.
article ici / http://www.galeresdebrest.fr/2012/10/17/brest-migrants-un-soir-une-nuit-un-matin-a-quizac/