la fin d'Israel raconté par israel
envoyé par sulaymane. - L'info internationale vidéo.
J'ai regardé sur Canal +(http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3354-dimanche.html?vid=...), un court reportage sur l'appel de JCALL. (http://www.jcall.eu/JCall-demande-la-reconduction-du.html)
Cet appel est coopté par Bernard Henry Levy-BOTUL, Alain Finkelkraute, Asckolovitch, Dany Cohn-Bendit, Jean Daniel . J'ignore dans quel but cet appel a été lancé.
Et quelles sont les positions des membres de cet appel sur le retour des palestiniens, sur les frontières de 1967, sur la question des arabes israéliens vivant dans les territoires israéliens, et sur Jérusalem ?
Cet appel fait-il partie d'une stratégie pour "donner un alibi humaniste à certaines pétitionnaires et à Israël un pays construit en grande partie en violation du droit international, sur lequel il sait s'appuyer pour revendiquer un État ?
Certains de ces pétitionnaires, qui n'ont jamais cessé de soutenir la politique infâme, raciste et victimaire israélienne, ainsi que les propagandes et les guerres menées par les USA, le pays qui finance l'armement Israélien, et qui met en place à travers le monde tantôt des régimes islamistes radicaux, tantôt des régimes dictatoriaux ne m'inspirent aucune confiance.
S'agit-il du moment, ou fort de leurs avancées, "les israéliens de France " pensent que leurs frères de l'armée de Tsahal", ont commis assez de crimes de guerre, et ont assez volé de terres à un peuple démuni, et qu'il faille s'en contenter, ou sont-ils prêt à rendre les territoires volés, d'aider au retour des palestiniens errants de ci de là à travers le monde, ou dans les camps, pour sortir de cette impasse ?
Un mouvement international a été lancé par des Etats qui reconnaissent la Palestine comme Etat, à terme susceptible d'entrer aux Nations-Unis sur la base des frontières de 1967.
De nombreux Etats sud-américains ont déjà reconnu la Palestine comme Etat dans les frontières de 1967.
Le droit d'ingérence, inventé par Bernard Kouchner, était un leurre à la reconnaissance de la Palestine par Israël.
Ce leurre a également occulté la mise en œuvre d'un droit qui existait bien avant le Droit d'ingérence qui est celui pour un Etat de reconnaitre un autre Etat, ses frontières terrestres, aériennes et maritimes.
Le mouvement de reconnaissance de l'Etat palestinien qui ne peut pas avoir été lancé sans l'accord de Barak Obama, voire à son instigation, est tellement évident qu'il prend tous les militants d'Israël à rebours.
Un retour aux fondamentaux du Droit International Public les terrorise. Alors, ils prennent le train en marche. Quand on n'est pas l'organisateur d'un événement, il faut feindre...
Il reste néanmoins que l'Esplanade des mosquées et la reconstruction du Temple de Salomon, pour y recommencer les miracles selon la tradition hébraïque, est l'objectif fondamental des amis des supporters d'Israël au regard duquel la sempiternelle question de savoir si les palestiniens reconnaissent Israël est aussi un leurre pour masquer ce but.
Le but reste donc entier sauf déclaration contraire et lutte idéologique contre ceux qui le supporte. Pour parvenir à la reconstruction du Temple, il faut détruire les mosquées de l'Esplanade. Nous pouvons tous imaginer les conséquences d'un tel acte qui est pourtant la finalité de la Politique en cours. Les mosquées ne s'envoleront pas vers la Mecque comme les défenseurs de la reconstruction du Temple le disent.
La question est de savoir si tous ces intellectuels soutiennent la reconnaissance d'un Etat Palestinien dans les frontières de 1967 mais sont aussi prêts à dénoncer ceux qui militent pour la destruction des mosquées de l'Esplanade afin d'y reconstruire le Temple de Salomon.
La question n'est pas de savoir si les palestiniens reconnaissent Israël (ils l'ont fait depuis des lustres) mais de savoir si Israël renonce solennellement à reconstruire le Temple de Salomon et s'engage à lutter efficacement contre ceux qui en Israël et dans le monde souhaitent le faire.
Les intellectuels en question reconnaissent la Palestine dans ses frontières de 1967. Il faut qu'ils disent s'ils acceptent toutes les frontières de la Palestine, terrestres, maritimes et aériennes, et la souveraineté de la Palestine sur ces frontières.
Pour être pris au sérieux ils doivent également s'engager à lutter idéologiquement, religieusement et politiquement contre ce but essentiel du sionisme qui est la reconstruction du Temple de Salomon pour y faire des miracles selon la tradition hébraïque.
Le discours visionnaire du Général de Gaulle datant de 1967, est toujours d'actualité 43 ans après.
Entre 1967 et 2010, Israël a gagné 50 à 0, et l'opinion publique du monde entier méprise Israël, le pays où la vie de deux soldats israeliens, valent des centaines de vies civiles, comme au temps où les nazis tuaient des centaines résistants, pour quelques allemands tués, ainsi que des centaines de biens publics détruits, qui sont péniblement reconstruits avec l'argent des contribuables européens.
Les signataires de JCALL sont de ceux, qui viennent donner des leçons et qui ont des pages dans le journal le Monde, l'un des médias infiltrés par Bernard Henri Levy, pour s'exprimer en jugeant, le boycott des produits israéliens" d'arme indigne", drapés de leur position favorite de victimes « démocrates »….
Quand des militants anti-apartheid appelaient au boycott de l'Afrique du Sud, sans qu'ils ne soient jugés par des tribunaux ou par ces pseudo intellectuels, suivis de" leurs sbires" comme Dominique Sopo, qui font passer des intérêts communautaires, en jouant leur morceau de violon favori, "portant sur la cupabilité, et la victimisation", avant des intérêts l'humaniste ou la liberté des peuples, et quand ils se sont tus lorsque le mur "de la honte" enfermant les palestiniens, a été érigé sous l'éternel prétexte de la sécurité d'Israel...
GAZA : LES VRAIS JUIFS RELIGIEUX CONTRE LE SIONISME
envoyé par first_tounsi. - L'info video en direct. .
Les lecteurs du journal le Monde ont répondu à ces "maître à penser"... (ici)
Le boycott d'Israël est une arme indigne(lien)
Une entreprise commence à faire parler d'elle en France, consistant à promouvoir un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable, ce qui donne l'impression que c'est le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes
L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un Etat palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées.
La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris par certains d'entre nous. Mais la critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. Et rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature.
D'autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, oeuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d'espérance.
La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples.Céder à l'appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c'est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n'est plus dans le champ du possible.
Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue. C'est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix - et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix.
Yvan Attal, comédien ;
Pierre Arditi, comédien ;
Georges Bensoussan, historien ;
Michel Boujenah, comédien ;
Patrick Bruel, comédien et chanteur ;
Pascal Bruckner, essayiste ;
David Chemla, secrétaire général de JCALL, ;
Frédéric Encel, géopolitologue ;
Alain Finkielkraut, philosophe ;
Patrick Klugman, avocat ;
François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
Georges Kiejman, avocat ;
Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
Mohamed Sifaoui, essayiste ;
Yann Moix, écrivain ;
Bernard Murat, directeur de théâtre ;
Jean-Marie Le Guen, député ;
Pierre Lescure, directeur de théâtre ;
Serge Moati, journaliste ;
Daniel Racheline, vice-président de JCALL ;
Arielle Schwab, présidente de l'UEJF ;
Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ;
Gérard Unger, président de JCALL ;
Manuel Valls, député-maire d'Evry ;
Michel Zaoui, avocat.
Article paru dans l'édition du 02.11.10