Les populations sacrifiées et bassement instrumentalisées
Le Président de la Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) et sa brochette de "Docteur", en veux-tu en voilà (Docteur Thierry Obiang, Docteur Bruno ELLA-NGUEMA , Docteur Jean-aimé Mouketou) donnent le tournis. Bonjour la migraine, mais ça apporte quoi aux Gabonais ces titres ronflants ? - On a du mal à suivre ces nombrilistes, plus préoccupés par eux-mêmes que la cause qu’ils sont censés défendre. Le gabonais lambda ne parait-être dans ce jeu de dupe qu’un simple prétexte comme un autre pour accéder à la mangeoire et s’en mettre à son tour pleine les poches.
Envoyer le peuple au casse-pipe "sans état d'âme"
Il ne rate pas une occasion, le Docteur Bruno Ella-Nguema, "Tsir' Ella" (pour les intimes et les compagnons de lutte), le plus grand génie et fin stratège Gabonais présent en France, bien à l’abris à plus de 6000 km, pour lancer des appels à la violence et la xénophobie. Mais trop, c’est trop. Quand ce monsieur demande aux gabonais de descendre dans les rues, pourquoi ne donne t-il pas lui même l'exemple en se mettant devant avec sa famille, ses proches, ses enfants, etc... Non ! - Ce sont une fois de plus ceux qui dégustent depuis belle lurette qu'il 'est prêt à sacrifier pour assouvir ses ambitions.
Voici ce qu'il dit concernant le retour du corps de l’opposant André Mba Obame du Cameroun : dès lors vous pouvez mobiliser temps de gens, vous avez le pouvoir. si nous étions dans les combats que j’entends ci et là, qu’est-ce qu’on a attendu ?
On aurait dû capitaliser toute cette énergie, cette effervescence nationale pour impulser, pour demander au peuple, ok, il est parti (André Mba Obame), maintenant, on marche là-bas……. On va là-bas…. Tant qu’il n’est pas parti (ali bongo ondimba), lui-là (André Mba Obame), ne sera pas content. Je vous jure qu’il ne reposera pas en paix, il nous entend (andré mba obame), je vous jure qu’il ne reposera vraiment en paix que lorsque son vœux sera exaucé (renversé Ali Bongo).
Écarquillant ses yeux, levant un droit accusateur vers un auditoire acquis à sa cause et boit ses paroles, il conclut : ok. il est mort (andré mba obame) pour cette liberté, donc, libérons le Gabon.
Il n'est pas à son premier coup d'essai. Conformément aux calendrier issu du congrès international de l’opposition gabonaise à Paris (Ciogap), du 4 au 7 décembre 2014 et la feuille de route qui avait été définie. Le 20 décembre 2014, la marche organisée à Rio, devait etre le point de départ du renversement du régime d’Ali Bongo et son remplacement par un « Conseil National de Transition », et selon certaines indiscrétions , Mr Bruno ELLA NGUEMA devait occuper le poste de "Président" de cette organe. Et ce, dans l'attente des élections présidentielles qui allaient normalement suivre pour tourner la page "BONGO" . la suite, on la connait, ça fait "pschitt ". Et une famille a perdu un enfant en la personne de Bruno Beka Mboulou
On prendrait son "dada" pour une lubie de très mauvais, s’il ne s’agissait pas de sacrifier et d'instrumentaliser bassement d’innocents qui trinquent déjà sous la coupe d'autres hommes aussi peu scrupuleux et machiavéliques que lui. Comme quoi, la majorité comme et une certaine opposition, ce sont les deux faces d'une même pièce. La stratégie Bruno Ella Nguema : Envoyer les gabonais à l’abattoir sans autres formes de procès et lui tranquillement en France en attendant de ramasser sa mise est aussi ignoble qu'un robinet d'eau qui coule enfin à Angondjé après 6 ans de gestion harsardeuse et des budgets 3000 milliards de F.CFA.
"Bruno ELLA-NGUEMA roule pour Bruno ELLA-NGUEMA"
L’ambitieux aux dents longues feint de rouler pour les autres, mais en réalité, celui qui veut tellement devenir devenir "Calife à la place du Calife" est tellement obnubilé par son hsitoire que dès qu’il entend le bruit d'un battement d'aile de papillon, de chauve souris qui volent dans la nuit, une grogne inconnue même minime au Gabon, aussitôt, il se rue dans les placards et appelle bêtement au soulèvement.
Monsieur Ella-Nguema qui appelle sans cesse le peuple sans arme à aller à la confrontation avec les forces de l’autres, ignore t-il qu'au Gabon, la plus part des officiers, des généraux, et compagnie sont au service de ceux qui les ont élevés au-dessus du peuple. Comment peut-il croire que dans cette configuration, ils laisseront la population déloger le fils d’Omar bongo sans rien faire, sans bain de sang, etc...Puisque eux aussi ont tout à perdre avec la chute de ce pouvoir. C’est plutôt à un carnage sans nom qu’il faut s’attendre. Ce petit bonhomme est prêt à cela pour satisfaire son ambition ? Alors où est passé son amour pour des petits gens, les sans-grades de la république ?
Pour Bruno Ella-Nguema, "seul le résultat compte". Sa soif à faire et voir couler le sang des gabonais pour enfin d’accéder à un poste prestigieux en dit long sur lui et ce qu'il est au fond de lui. Il faut être un monstre pour demander aux gens désarmés de descendre dans les rues et se battre à main nue. Envoyer le petit peuple au casse-pipe, ne le gêne nullement, pendant ce temps, il attendra tranquillement "la moisson". Le sale boulot, c'est pour les pauvres, les va-nu-pieds, les sans grades. Des serpillières sur lesquelles, le « grand homme » essuiera ses pieds pour se goinfrer à son tour.
L’homme rêve d’un retour triomphal, accompagné d'honneurs, d'acclamations au Gabon, un peu à L'ayatollah Ruhollah Khomeiny , rentrant après 15 ans d'exil, en France à Neauphle-le-Château. Cependant, n'est pas L'ayatollah Ruhollah Khomeiny qui veut.
L’amnésie volontaire pour berner une fois de plus les gens.
La question qu'on pourrait légitimement se poser est celle-ci : Où était la fougue, la soif de justice de Mr bruno ELLE-NGUEMA quand son beau père, Mr Paulin OBAME-NGUEMA, Ex-Premier ministre gabonais de 2 novembre 1994 au 23 janvier 1999, était aux manettes du pays?
Vivait-on mieux au Gabon à cette époque?
était-il lui sur une autre planète?
Il semblerait d'après les rumeurs qu’à cette époque-là, l'embryonnaire petit Sun Tzu gabonais recevait plutot des miettes venant de "beau-papa". comme quoi, c’est bien connu, au Gabon, on ne braille que lorsqu'on le plat vous a été retiré.
Conclusion
Ce monsieur et sa petite bande prennent vraiment les gens pour des imbéciles. Quand voit de quelle manière ils agissent et gèrent leur petite boutique parisienne (CDG) , on peut avoir de sérieux doutes quant à leur capacité à s'affranchir des manies du passé. Comment croire qu'il feront mieux que le désastre auquel nous assistons actuellement?
D’un côté, on vend aux gabonais de la camelote, des farces-et-attrapes, des illusions, etc… de l’autre, c’est direction « casse-pipe, chair à canon ». Dans les deux cas, les gabonais ordinaires restent des variables d’ajustement sans aucune importance, aucune valeur aux yeux de chacun des blocs.
Publié par : Anne Marie DWORACZEK-BENDOME
Samedi 06 juin, 2015