
Bizarre ce truc !
Le "MOGABO", c'est un objet non identifié issue des méninges de quelques apparatchiks de l’actuel régime en place au Gabon.
Une bande au-dessus des lois
Tous ceux qui gravitent autour du pouvoir sont exemptés de respecter les lois et les règles en vigueur dans ce pays, c’est bien connu des gabonais. Ce n’est pas pour eux, ils sont au-dessus. C’était comme cela avant 2009, après le 16 octobre 2009, c’est pire encore. Ils n’en ont que cure du moment que le chef de l’Etat lui-même laisse faire.
Et le devoir de réserve !
Du grand n'importe quoi…Que faisait Lucie Milebou Aubusson à la tribune de MOGABO à Paris ?
La Présidente du Sénat et troisième personnage de l’Etat peut-elle fouler la loi au pied sans conséquence?
Le devoir de réserve interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque. Il s'agit d'une application du principe de neutralité du service public.
Le fonctionnaire, d'une part ne doit pas se servir de sa position à d'autres fins, d'autre part ne doit pas mettre en difficulté son administration.
En mettant en avant comme ils le font leurs titres officiels (Ministres, Présidente du SENAT,…), on peut croire que tous les fonctionnaires et autres placés sous leurs responsabilités sont eux aussi dans la même démarche qu'eux.
Qu’avons-nous pu constater ces jours ci concernant le "MOGABO" :
Mélange des genres était plus que flagrant. Les troubadours venus du Gabon ont tout fait pour entretenir la confusion. Si la salle effectivement était au couleur "MOGABO", les intervenants étaient des ministres, sénatrice et n'ont pas des membres d'un mouvement citoyen, c'était clair comme de l'eau de roche. Même si ce dernier (MOGABO), dit-on porterait le sceau d'Ali Bongo Ondimba "himself", avaient-ils pourtant le droit de procéder ainsi :
- Des invitations portaient uniquement les titres officiels des responsables, alors qu’on disait qu’ils venaient dans le cadre d’un mouvement citoyen donc privé.
Il n’y avait pas lieu de mettre en avant leurs titres de fonction ;
- Pendant cette rencontre, les "Guets-stars" venus du gabonais ne faisaient pas eux-mêmes la différence entre leurs fonctions officiels, payés par le contribuable gabonais et la propagande qu’ils étaient entrain de faire :
- M. Pacôme MOUBELET BOUBEYA, Ministre de l’Enseignement Supérieur, Directeur du Cabinet Politique du Chef de l’Etat ;
- Mme. Denise MEKAMNE, Ministre de la communication, des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte-Parole du Gouvernement ;
- M. Blaise LOEMBE, Ministre de la Jeunesse et des Sport ;
- M. Désiré GUEDON, Ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques ;
- M. Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE, Secrétaire Général du Gouvernement ;
- M. Alain Claude BILIE BY NZE, Conseiller politique du Chef de l’Etat ;
- Mme. Lucie Milebou Aubusson, Présidente du Sénat.
Tout ça a mis "un à un" à créer un réel trouble dans la tête des personnes présentes. On ne savait plus clairement à qui on posait une question, le ministre ou le membre du Mogabo"?
Un mouvement sans président, qui fait un appel du pied clairement à Mr Ali Bongo pour qu'il en prenne la tête, comme, il est déjà le "GRAND CAMARADE" au sein Parti Démocratique Gabonais.
Le MOGABO va-t-il trop loin ?
Que retient-on au sujet du "MOGABO" après cette rencontre ?
Le « MOGABO : n’est pas un mouvement citoyen comme ils tentent tous de le faire croire mais un MOUVEMENT POLITIQUE qui veut ratisser large pour le compte d’Ali Bongo Ondimba en 2016
La vision ou portrait de cette équipe de la diaspora gabonaise de France :
Des nécessiteux, des minables, quémandeurs, coupés des vraies réalités gabonaises et qui ne savent faire qu’une chose : brailler et écrire dans les réseaux sociaux.
Puisque la diaspora gabonaise en France ne vaut pas un kopeck, que sont-ils venu faire dans ce pays?
Mesdames et Messieurs les illustres personnages autour d'Ali Bongo Ondimba, Il y a contradiction dans votre démarche.
Affaire à suivre...


