
Symbole du Gabon.
Le drapeau vert, jaune et bleu appartient à la nation toute entière. Il n’est l’emblème personnel d’aucune caste, famille, région ou ethnie.
Le drapeau national n’appartient pas au parti démocratique gabonais et à ses membres, encore moins à ses alliés de la majorité présidentielle et ne représente aucune religion.
Le drapeau National est la propriété de toute personne qui se sent Gabonais(ne) et attaché(e) à cette terre.
Pour toutes ces raisons, il est capital de rappeler brièvement sa véritable valeur. Le Gabon tombé sous la domination française en 1843, devint une république autonome soutenue par la communauté française en 1958, et accéda à sa complète indépendance en 1960.
Le précédent drapeau fut choisi durant le court intérim qui eut lieu entre les deux statuts. La disposition des couleurs était la même, toutefois, la bande jaune était plus étroite et la bande verte était ornée du drapeau français.
L'actuel drapeau fut adopté à l'indépendance.
- Le vert symbolise la forêt ;
- le bleu, l'Océan Atlantique ;
- le jaune, le soleil et la ligne de l'Equateur qui coupe le pays.
Journée Nationale du Drapeau
C’est lors du Conseil des Ministres du 5 novembre 2009, que la décision fut prise par le président de la république, Mr Ali Bongo Ondimba, d’instaurer une "Journée Nationale du Drapeau", célébrée sur l’ensemble du territoire, chaque 9 AOÛT.
Transcendance
Le culte du drapeau existe dans de nombreux pays, à l’instar des États-Unis, où il apparaît comme un élément majeur de l'expression du patriotisme qui transcende les générations.
Mais au Gabon, avons-nous un authentique respect de ces trois couleurs qui sont les vert, jaune, bleu, et ce, depuis le sommet de l’état jusqu'au citoyen lambda ?
Avons-nous un comportement irréprochable voire exemplaire qui fait honneur à ce bel étendard ?
Chacun de nous devrait se poser ces questions avant tout action qu’il entreprend et pas seulement le temps d’une journée.
En conséquence, n’importe quel(le) gabonais(ne) de sang ou de cœur, sans distinctions sociales ou idéologiques peut arborer ce symbole sans craindre le paradoxe, et ce quelle que soit son appartenance.
Anne Marie DWORACZEK-BENDOME
Publié, le, 9 août 2015