
Rappel des faits : une petite fille de 3 ans, du nom Euphrasie Ntsame, a été victime d’une tentative d’assassinat mercredi dernier au quartier Nkembo, à Libreville par une jeune Gabonaise de 18, Phélia Andjomo Romeno et ces deux complices.
Quand " les cautions morales" d'Ali BONGO ONDIMBA sont aux abonnés absents !
Depuis ce jour, c'est silence radio chez les deux stars d'Ali Bongo en charge de la prévoyance sociale et de la solidarité sur l'ensemble du territoire national.
Pourquoi l'officieux et puissant Ministre GUILLAUME ADAM, venu de la "Croix Rouge Française" et chargé dans les faits de la PRÉVOYANCE SOCIALE ET de LA SOLIDARITÉ NATIONALE au Gabon ne dit rien, quand les gabonais sont indignés par l’éventrement à vif de la petite Marie-Catherine Euphrasie NTSAME OVONO, 3 ans ?
Pourquoi Sylvia Bongo Ondimba, celle qui avait organisé dans Libreville la fameuse marche contre les crimes rituels, une des rares premières dame dans le monde à se voir offrir un avion personnel, un Boeing 737, payé par les contribuables du pays pour ses déplacements personnels ne dit rien ?
A l’aune d’"une Com" de circonstance manipulée pour entretenir l’illusion, Sylvia BONGO ONDIMBA et GUILLAUME ADAM vivent des fonds publics du Gabon donc des gabonais en vendant l’illusion de s’occuper des indigents et autres. La réalité des faits commis contre la petite fille Euphrasie NTSAME OVONO vient dire à chacun : on vous raconte des fadaises, on vous ment, on se moque de vous.
Les pseudos humanistes issus du giron d’Ali BONGO ONDIMBA, la solidarité hypocrite, à la tête d’une structure coûteuse et dérisoire font tout sauf s’occuper de vous. Tandis qu' eux vivent très grassement sur vos dos. Ce n'est pas manqué d'objectivité que dire que la situation des gabonais aujourd’hui est pire encore qu’avant 2009, plus effroyable et plus désespérante que jamais.-
Au Gabon, « comme au temps des colonies »
Après cinq décennies d’indépendance, les autorités en charge du pays ont remis au goût du jour la gestion du Gabon à la mode : "Au temps des colonies"
Au temps administrateurs coloniaux, ces derniers ne s’adressaient pas directement aux populations, ils laissaient ce sale boulot à leurs larbins locaux. Ces élites traditionnelles formées par le pouvoir colonial, pour faire l’interface entre ces derniers et les autochtones du coin. Ces derniers temps au Gabon, il y a un fort retour en arrière de ce phénomène
Monsieur Guillaume Adam, l’expatrié Français, directeur de Cabinet et président depuis avril 2014, de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), est payé avec l’argent de tous les gabonais, son action au gabonais ne se fait pas sous le sceau du "Bénévolat. Mais ce qui caractérise le plus chez ce monsieur, c'est son dédain et son mépris hors de ceux qui ont fait de lui un homme au-dessus des gabonais. A l’abri grâce à son solide paratonnerre (Sylvia bongo Ondimba), il s’adresse à des ministres et à des hautes personnalités comme que s’ils étaient les moins-que-rien, du petit personnel, du menu fretin, ses boys et ses femmes de ménages, il exige, eux obéissent.
Etant donné que le président de la république se passe volontiers des services en charge de la chose publique et sous-traite tout ce qui concerne l’améliorations des conditions de vie des gabonais à travers sa femme et à la fondation de celle-ci, on s’étonne qu’ au moment d’aller vers les populations, à la cité des handicapés de Nkembo pour réconforter et s’enquérir de l’état de santé de la petite victime et de ses proches, le gouvernement envoie Mme Madame Dikoumba Marie Françoise, officiellement Ministre délégué auprès du Ministre de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale. Pourtant, et ce, sans vouloir manquer de respect à Mme DIKOUMBA Marie Françoise qui fait de son mieux depuis qu'elle est ce poste comme ces prédécesseurs indigènes. Mais par rapport au Sieur Guillaume ADAM, honnêtement, que pèse-t-elle? – Rien du tout, Il n’y a pas photo.
Si Mme DIKOUMBA Marie Françoise gère son ministère avec des bouts de ficelle, au contraire, Guillaume ADAM à des fonds à ne plus savoir quoi faire.
Quand Mme DIKOUMBA Marie Françoise quémande des quelques moyens pour son action, le Sieur Guillaume ADAM exige "illico presto" au nom de sa patronne, Mme Sylvia Bongo et il l'a aussitôt ce qu'il veut. C'est ainsi dans le Gabon d'aujourd'hui.
Cynisme total !
Pour simplifier les choses : Sous la présidence d’Ali BONGO ONDIMBA, quand il s’agit de profiter, avoir la vie agréable et facile, se prélasser, se vautrer dans le luxe, bureau climatisé, voiture haut de gamme, résidence hors de prix, argent à gogo, voyages aux quatre coins du global aux frais de l'Etat, la préférence va aux "Non autochtones".
Mais quand dès que surgit un problème, comme, il y a eu autour de sa affiliation personnelle avec le défunt Omar Bongo Ondimba lors la sortie du Livre de Pierre Péan et maintenant avec la tentative assassinat contre la petite fille Euphrasie NTSAME OVONO, qui envoie –t-on devant les caméras ou voir la famille ? – Des indigènes.
A l’heure des bilans du mandat d’Ali Bongo, ce sont ces deux-là qui doivent venir dire au Gabonais ce qu’ils font et ont fait de l’argent public dédié à ce volet social depuis 2009.
Conclusion : Le bonheur au Gabon, c'est pour certains nichés au cœur du pourvoir , par contre, la merde, les crimes de sang et les soucis de touts sortes, c'est pour les gabonais lambdas.
ANNE MARIE DWORACZEK-BENDOME
Publié le, 14 juin 2015


Les présumés coupables de cet horrible crime