L’imprévoyance des dirigeants à tous les niveaux engendrent ce à quoi nous assistons au Gabon. Au 21ème siècle et criant sur tous les toits du monde « Gabon, pays émergent », la réalité est autre. Après la paralysie de circulation il y a quinze jours à cause de l’effondrement de la route à Nkok, ce week-end, la route était une nouvelle fois coupée entre Libreville et le reste du pays, raison ? Effondrement du vieux pont sur la rivière Akouegna à Nkoltang. Vous avez dit « Gabon, pays émergent ?
Route coupée, on porte un cercueil sur les épaules
le corbillard des pompes funèbres
20-11-2017-Gabon-le-billet-d'humeur-Makaya-du-quotidien-national-Lunion
Honte à vous. Honte à ceux qui menacent les autres au téléphone et en inbox par ce qu’on a eu le toupet de citer le nom d’un Grand ministre. Attendez !
Vous vous foutez des gabonais mais le monde se moque de vous avec des images d’un cercueil que l’on est obligé de porter sur les épaules faute de route.
Qu’importe vos fortunes amassées, vos voitures de luxe, vos vies ostentatoires, on rit de vous au Gabon, on rit de vous hors de nos frontières. Continuez comme ça !
On dit qu’un seul doigt ne peut pas laver tout un visage. Qu’importe la volonté et l’audace du président Ali Bongo Ondimba, il ne peut lui tout seul être au four et au moulin. Un Chef d’état, est un manager, il plante le cadre et donne la ligne directrice. Mais en s’entourant des bras cassés et autres jouisseurs du système qui ne pensent qu’à profiter bien et vite, le Gabon fera toujours du surplace. Et cette raison pas besoin de sortir de l’ENA et des gros diplômes pour arriver à cette conclusion.
Trop, c'est trop ! 20-11-2017- Gabon- le billet d'humeur Makaya du quotidien national L'union
"Pour moi quoi ...
Franchement, doit-on attendre toujours le pire dans ce pays pour voir nos pouvoirs publics se mouvoir? Ce fut le cas, le week-end, avec l'effondrement du vieux pont sur la rivière Akouegna à Nkoltang.
Ce qui est choquant dans ce malheureux événement qui a interrompu le trafic entre Libreville-Ntoum ce samedi, c'est le spectacle relayé par les réseaux sociaux, des parents éplorés transportant sur la tête les cercueils de leurs défunts pour traverser. La honte pour le pays quoi. Et pourtant, on aurait pu éviter ces images.
Lorsqu'il y a quelques semaines la circulation était paralysée d Nkok pour des raisons similaires, moi Makaya, j'avais attiré l'attention des responsables des TP sur d'éventuelles perturbations sur ce tronçon. Mais, cette mise en garde a, comme d'habitude, fait sourire. Et Ils ont pris les choses d la légère.
Malheureusement, on observe cette attitude chez tous les commandants de nos administrations publiques. A beau tirer la sonnette d'alarme en santé, éducation, prévenir des situations sociales, des injustices, des comportements de nature d troubler l'ordre et la quiétude, etc. c'est comme si on donnait du ressort d ceux d qui s'adressent nos interpellations.
On attend que le pire se présente, que les populations donnent de la voix, que des critiques Injustifiées et méchantes fusent, pour se dépêcher. Qu’est-ce à dire !? Pour montrer à l’opinion que ce n'est pas la politique-là qui vaille. Sinon quoi d'autre ?
Alors, il faudra bien ouvrir l'œil car, on n'est plus loin d’actes de torpillage quoi
... Makaya"
Source : Gabon- le billet d'humeur Makaya du quotidien national L'union
du 20-11-2017-
Rédaction @DBNews