
JEAN JACQUES EYI NGWA- MICHEL ONGOUNDOU LOUNDAH- causerie du 20 juin 2015-Bagneux-France
LES INVITES étaient : M. MICHEL ONGOUNDOU LOUNDAH ET DANIEL MENGARA
Une rencontre aux échanges directs, sans chichi, ni faux semblants.
GABON, ETAT DES LIEUX, c’est sous ce thème que s’est tenu, samedi 20 juin 2015, à Bagneux, région parisienne, une causerie organisée par Monsieur Jean-Jacques Eyi Ngwa, de l’OBSERVATOIRE GABONAIS POUR LA RESPONSABILITE DES ENTREPRISES, DES INDUSTRIES ET DES ADMINISTRATIONS(OGARSEAI), l’association MOUVEMENT GABON DEBOUT (MGD), dirigé par Mr Celestin Ella Ollomo (Président), l’association des Femmes Commando et bien d'autres.
En rappel : Cette rencontre à lieu après la délivrance par l’administration française - Service Central d’État civil de Nantes, d’un extrait d’acte de naissance conforme à la version du chef de l’Etat gabonais : « le 9 février 1959 à 1 heure 45 minutes - est né à Brazzaville (Afrique Equatoriale Française) - Alain - Bernard – BONGO - de sexe masculin
Dans son intervention d'ouverture, Mr Jean-Jacques Eyi Ngwa a fait un état des lieux du Gabon. Il a rappelé avec beaucoup de force et de solennité, ce pourquoi il menait un combat citoyen contre le régime en place. Partant des 42 ans de pouvoir du défunt président Omar bongo à son successeur actuel, il a fait un exposé clair sans fioriture de 15 à 20 minutes, comme un chirurgien, il a disséqué les régimes étape par étape. Dans son terrible réquisitoire, on trouve pêle-mêle les carences des deux pouvoirs selon lui :
- Le déni criant de démocratie ;
- Les institutions inféodées à ces deux régimes, (les listes électorales truquées de tout temps, l’achat des consciences par la distribution d’argent ;
- Les propagandes des autorités administratives ;
- Les violence qui s'ensuivent à chaque proclamation des résultats ;
- Les fraudes manifestes;
- La prédation sans nom qui règne en maître absolut ;
- Et pour finir, le décalage entre les élites situationnistes et le peuple.
"Les souverainistes"
Mr MICHEL ONGOUNDOU, Membre du mouvement "Les souverainistes" – Gabon, a rappelé que les histoires dates de naissance autour de l’actuel président Ali Bongo Ondimba ne dataient pas d’aujourd’hui, et que lors de sa première candidature dans le fief familiale dans le Haut-Ogooué, le problème s’était déjà posé. A cette occasion, le défunt Omar Bongo prit la décision non pas d’annuler les élections mais de les reporter afin de régulariser et rendre conforme l’acte de naissance de son fils Ali Bongo.
"GABON DEBOUT (MGD)"
Mr Celestin Ella Ollomo du MOUVEMENT GABON DEBOUT (MGD), a racontes avec moult détails les péripéties à Nantes pour récupérer l’extrait de l’acte de naissance du chef de l’Etat. Et pour finir, il a affirmé que la réponse des autorités Françaises était une victoire pour tous les combatants de la liberté et une épine dans le pied de l’actuel locataire du bord de mer (palais présidentiel gabonais), il a dit qu’ils allaient continuer afin de mettre le président Ali Bongo devant ses responsabilités
Malgré une assistance clairsemée, le débat a été d’une grande qualité. Seul regret, les interventions intempestives de certains, les déclarations exaltées et à l’emporte-pièces d’autres.
Une vue de la salle et des intervenants

CÉLESTIN ELLE OLLOMO - MOUVEMENT "GABON DEBOUT"

JEAN JACQUES EYI NGWA- MICHEL ONGOUNDOU LOUNDAH- ANNE MARIE DWORACZEK-BENDOME-causerie du 20 juin 2015-Bagneux-France

Publié, le 23 juin 2015
Par : AM DWORACZEK-BENDOME