Violence, police, justice, virus, politique, racisme...
Ce n'est pas que les sujets ne m'intéressent pas mais on semble tourner en rond.
Je dirais que l'on ne sait rien ou pas grand chose.
Alors on s'indigne.
Mais on en vient a se demander pourquoi rien ne change, cela suffit-il ?
Le problème n'est il pas celui du contrôle de l'opinion publique ?
Je lis en effet par exemple des accusations contre le laxisme de l'état et à la fois contre son caractère autoritaire.
Belle démonstration et cela explique nos problèmes à mon sens.
On peut rapporter ce schéma à toutes les actualités.
Le problème est que ceux qui agissent sont structurés, quand les groupes d'influence ont accès à l'assemblé nationale cela s'appelle de la corruption.
Ces groupes défendent des intérêts autres que ceux de la République, ils ont pour eux la détermination et les moyens.
Ces états dans l'état ont toujours constitué la base des intrigues et des luttes d'influence, c'est un monde, on pourra citer les lobbys (tous les secteurs), les syndicats, les églises, la finance...etc
Dès lors difficile de s'étonner du manque de poids des citoyens dans la négociation.
C'est cette liberté au sens de pouvoir d'agir qui se perd ainsi.
Les libertés publiques se perdent.
Il faudrait savoir que c'est notre réflexe premier qui en est la cause.
On peut demander des comptes sans pour autant ne pas déclencher des réactions de sympathie ou de détestation.
Comme l’agrobusiness qui se dit victime d'idéologues, vous pouvez être convoqué à n'importe quel moment grâce à une "convention" entre le ministre de l'intérieur et la FNSEA (avaient-ils vraiment besoin d'une convention, j'en doute).(Demeter). https://www.interieur.gouv.fr/Le-ministre/Dossiers-de-presse/Presentation-de-DEMETER-la-cellule-nationale-de-suivi-des-atteintes-au-monde-agricole
Sur simple coup de fil au procureur par la gendarmerie pour délit d'opinion vous serez privés de liberté sans recours puisqu'il n'y a pas de contrôle du juge ni d'avocat, vous êtes déclarés délinquant d'office, notre système judiciaire ne défend plus les libertés publiques, il est devenu un lieu de punition sous la pression et suite à toutes les attaques contre ce pouvoir indépendant et fondateur de notre démocratie.
On avait ce Président qui traitait les juges de tous les noms souvenez vous.
Cela a commencé avec le terrorisme on s'en est servi pour arrêter les écologistes .
Aujourd'hui seule l'émotion semble avoir sa place et nous condamne à ne pouvoir nous saisir des problèmes qui s'accumulent.
Les causes sont nombreuses, nihilisme, individualisme, médias .. etc
A chacun il convient de porter des contre pouvoir.
Notre idéologie est leur enjeu, nous sommes des êtres de récit et c'est à nous de les contrecarrer.
Le premier travail est un travail sur soi, se comprendre pour ne plus subir mais devenir un acteur en comprenant que ce sont nos choix (parfois difficiles) qui font ce que nous sommes, nous ne choisissons pas tout mais devons défendre notre liberté de conscience
Je dis cela car c'est le fruit de ma réflexion concernant la philosophie, ce qui est bon pour l'individu est bon pour la société, il faut s'inclure dans interrogation du monde qui nous entoure.
La sagesse est de pouvoir écouter quelqu'un que l'on déteste.
On en a tous au moins un.
Sans cet exercice désagréable pas de désensibilisation ni d'idée de projet commun, même si toutes les parties proposaient le même projet de changement concret.
Notre souhait je pense est une démocratie plus directe pour palier sa confiscation
Cette démocratie suppose une expression, vote ou rhétorique.
De fait il se trouve des forum comme celui de Mediapart qui se rapproche de la pratique souhaitée.
Mais le pouvoir corrompt et les mesures d'encadrement doivent être renforcées.
Je propose pour ce faire un projet de modification constitutionnelle qui a pour but de contrebalancer le déficit démocratique sans perte de souveraineté.
En effet toute modification même légère a des conséquences en droit et en pratique.
1-Suppression du Sénat : Mise en cause de la représentativité politique du Sénat.
2 Contrôle des groupes d’intérêt et lutte contre la corruption.
3 Création d'une chambre de démarchie (F. Hayek) pour la participation de tous.
Je présentais la même idée (1er billet de blog) à travers une déclaration de la philosophe S. Weil, en effet dans son œuvre la question de la souffrance humaine est omniprésente, cette violence pose la question de notre condition.
Elle participe aux luttes armées et en dresse un constat : la barbarie est la même quel que soit le camp auquel on appartient mais on ne peut pas le reconnaitre.
On a beau designer son ennemi il va falloir négocier.
Plutôt que d'appeler à la guerre.
Voila l'enjeu et il appartient à chacun de faire ce choix.
De porter une idée.
Le projet : devenir acteur et non plus spectateur.