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Billet de blog 12 septembre 2020

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Violence et social sont les deux faces d'une même pièce

Plus une société est inégalitaire et justifie ce principe, plus elle sera violente, ou plutôt non c'est l'inverse plus elle est violente plus elle sera inégalitaire, enfin si cela parait revenir au même, il me semble que la subtilité est importante.

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C'est la question cruciale de l'avenir de nos sociétés humaines, violence et social sont les deux faces d'une même pièce, plus une société est inégalitaire et justifie ce principe, plus elle sera violente. La violence se combat par le respect et non par la substitution d'une autre violence, c'est à dire regarder l'autre comme son égal, l'aider comme on s'aiderait soi même. C'est dans le regard de l'autre, dans le jugement que l'on porte qu'est la violence, tout le reste en découle, la répartition des richesses en est le pendant, il faut lisser la société constamment pour éviter que les besoins élémentaires ne soient pas satisfaits. Ce combat est celui pour l'assurance sociale, pour l'éducation, pour l'accès à la culture à la justice d'un état de droit .. Pour évacuer ces tensions liées à l'inégalité de l'accès aux ressources on fabrique sans cesse des boucs émissaires, simple et efficace mais contraire au principe de lucidité auquel nous devons aspirer pour réellement éviter de sombrer dans des extrêmes comme aux États Unis, 80% de la population survit avec 15% des richesses, leur réponse est sécuritaire et totalitaire, cela ne choque presque personne et nous vouons pour la plupart un culte à leur culture du gagnant et cédons aux sirènes de leurs productions audiovisuelles nous faisant oublier le monde réel, c'est du cerveau disponible, des libre service d'opiacées... La violence en est la seule éducation reçue finalement et fonde ainsi la classe dominante qui la reçoit et accuse ensuite ceux qui la subissent d'en être responsable... Le code social bourgeois consiste en de la froideur calculatrice et amorale, bardée de masques cosmétiques, de bonnes manières, bon chic, éducation savante, et avec ses bonnes œuvres se met en scène dans des débauches émotionnelles de tartuffe. Il y aura toujours des inégalités mais la différence est entre ceux qui les résorbent et ceux qui les justifient et les amplifient, ce combat se joue essentiellement dans l'éducation, j'ai vu qu'un roman venait de paraitre Sale bourge, qui décrit cela comment un enfant de la bonne société française est conditionné par le modèle de négation de la personne au profit de codes sociaux , la violence perpétue l'idée du raté, du loser, et justifie la chasse à l'humain comme sport ou loisir élégant.
On pourrait aussi citer l'éducation de Iossif Vissarionovitch Djougachvili, enfant transformé en "acier" par une éducation marquée par la violence de la rue puis par celle du despotisme le plus rétrograde dans un séminaire religieux, la violence, le dogmatisme et la perversion.
Aucune différence donc entre le pseudo marxisme dictatorial oriental et le pseudo libéralisme chrétien occidental, la réalité ce sont des états mafieux (narco état, dictature militaire et propagande anti liberté).
La peur en est le corolaire et le ciment, peur du jugement intériorisée, et fonde la participation à ce système pour ne pas en être victime, et le cercle vicieux est enclenché, There will be blood, le sang va alors continuer de couler, celui des innocents sur l'autel du fétichisme et de la position sociale qu'elle confère aux yeux de tous, que la perversion permet de cacher sous le masque de la vertu.

Il appartient désormais à chacun de combattre non seulement en sa propre conscience, mais dans la vie de tous les jours en comprenant quel piège il faut éviter.

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