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Billet de blog 14 juillet 2021

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Françaises, français. Mes chers compatriotes.

Critiquer le pouvoir, à moins d'être inoffensif, s'entend comme une tentative de putsch et doit être sévèrement réprimé. Phénomène archaïque et toujours d'actualité. En ce 14 juillet, jour de fête nationale j'ai tenu à rappeler quelques considérations qui semblent pourtant élémentaires.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Non, on ne peut parler d'apartheid va nous dire Manu, pardon, M. Le Président. Comment faire en effet ? Entre donner les mots, qui s'ils sont trop fort perdent la justesse du sens, ou les banaliser en laissant planer le doute sur la gravité réelle d'une disposition. Et bien il semble que cela soit différent selon le point de vue d'où l'on se place, acteur-spectateur, auteur-lecteur, droit-devoir.

Sauf que l'un n'est que le reflet de l'autre, impossible de les considérer seuls sans les effacer tous deux. La connaissance de l'environnement va jouer sur l'interprétation. Le débat auquel on assiste devient stérile tant les deux positions s'affrontent sans que ne débouche de réelle avancée, sans que ne soit édicté une pensée car au final mièvre, entre les deux, ou à l’extrême carrément.

Combien d'exemples de ce que le 20eme siècle nous a livré et qui sont le fait de la plupart des pays dit démocratiques ou civilisés. Un massacre de plus ou de moins et alors me direz vous ? Raison d'état, c'était une autre époque, etc... Pour réduire une population on n'a jamais fait mieux dans l'infamie de l'usage qui a été fait des peuples, il semble que jusqu'à maintenant cela relève d'une volonté suicidaire assumée dont l'amplitude croissante, l'intensité, la répétition, le caractère fallacieux, absurde n'est jamais interrogé. La guerre c'est la paix semble cracher le télécran, et on lit que non tout va bien, on augmente les budgets militaires à l'infini et sans contrôle, ça relance l'emploi. Il semble que les analyses actuelles ne permettent pas de sortir de cette tendance, se faisant tour à tour récupérer, déformer, calomnier de complotistes, et autres joyeux anathèmes.

Que penser ? Mourir pour des idées d'accord, mais de mort lente serait mon opposition à tout cela, ma position idéologique puisqu'on n'y échappe pas, il ne faut pas se leurrer et jouer au pur après tout. S'il y a bien un antagonisme, il est remarquable donc de dire qu'on semble s'en satisfaire, et qu' il stagne perpétuellement en entretenant un sur-discours assourdissant pour faire diversion, deux perches qui serviraient à pousser à gauche et à droite le funambule qui tente d'avancer que nous sommes.

Confort, complicité, ou les deux ? "Tu me tartinera deux pages sur machin chouette et les épiphénomènes". Comment peut-on à ce stade ne pas parler de faute ? Comment prétexter de ne pas alimenter le fantasme complotiste après ? Des articles dans lesquels on n'apprend rien il n'y a que cela dans la presse aujourd'hui, pourtant subventionnée massivement (plus de 800 millions d'euros par an), aucune issue, tout est regroupement vide de sens, adhésions en carton, règne de la terreur, réglé seulement pas des discours pour contrebalancer.

Le piège est imparable, il travail pour un politique et lui travaille pour mon groupe, l'influence est maximale des deux côtés. Cela nous mène sûrement au meilleur des monde possible, par élimination progressive des récalcitrants on s'attaque à l'éducation nationale, à l'université et ensuite? On forme la jeunesse avec des idéaux nationalistes d'uniformité et aucun code n'a plus aucun sens. C'est notre malheur, nous pauvres êtres de langage qui prennent sur eux la responsabilité de sens des mots, du devenir des relations humaines, du droit et de la morale.

Alors mes chers citoyens vive la patrie et vive la France ! 

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