L'enfer oui mais de quoi parle-t'on vraiment ?
C'était une boite de nuit parisienne devant la porte de laquelle Robert Doisneau avait fait un célèbre cliché, mais aussi une section de la bibliothèque du Vatican.
De quel enfer nous parle Sartre ?
Celui des autres, mais cela me rappelle quelque-chose, ce ne serait pas toujours les autres au fait, les responsables ?
Bien pratique, pourtant on ne peut lui reprocher de ne pas avoir fait d'études de philosophie.
Pourquoi tant de malhonnêteté, je me suis toujours posé la question.
Pourquoi propager des contresens ?
Pour mettre à l'épreuve notre sagacité ?
Revenons sur l'enfer, celui de la bibliothèque un instant.
Cela me fait penser à un Roman d'Umberto Eco adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud (Le Nom de La Rose).
Un mystérieux livre et une bibliothèque en sont la toile de fond.
C'est d'une actualité troublante je trouve, le maitre et son disciple vont conduire un examen scientifique pour déterminer les cause de morts attribuées au démon.
Quelle leçon magistrale, à revoir d'urgence, en effet il ne suffit pas de pointer du doigt la vérité encore faut il prendre des gants.
Récemment on nous a proposé une anatomie d'un désastre qui me semble relever du même sacrilège, la connaissance est dangereuse et sa conservation un enjeux de pouvoir.
Le rire serait donc le propre de l'homme alors rions un peu, mais avec respect car ici n'a point de moquerie.
Je reçois hier de mes parents un mail relayé d'autres amis qui s'indignent qu'une élue LREM ai voulu restreindre le droit de vote des ainés...
Sauf qu'en cherchant deux secondes, ne serait-ce que pour comprendre de quoi il était question dans ces points d'exclamation et insultes, je tombe sur une énième fake news datant du 10 mai.........2019.
Quelle belle leçon, non personne ne vous empêchera de voter, les personnes âgées ne représentent aucune unité politique, c'est juste la pyramide des ages de la société française qui monte inexorablement.
Mais la crédulité et les dégâts de telles manipulations, dont les motifs paraissent clairement politiques, et les méthodes inadmissibles, nous pressent tout de même d'y mettre le hola.
Une occasion salutaire de se détacher et rester prudent et méthodique.
Quelle démocratie serait possible en effet dans ces conditions ?