Pin Pon… Pin Pon..
La sirème, comme un cri, comme la vie.
Pin Pon… Pin Pon…
T’accrocher à l’autre, à la rambarde, au brancard, au téléphone, à l’ennui.
Pin Pon… Pin Pon…
Les deux tons déchirent la nuit, tes jours, les cris.
Pin Pon… Pin Pon…
Les pleurs pleuvent. Les sanglots s’accrochent à ta peau, à tes textos, à tes amis, à ton Paris.
Pin Pon… Pin Pon…
Vivre avec envie. Vivre avec les sirènes. Vivre comme tes amis, comme ta famille d’Algérie.
Vivre avec la peur. L’angoisse. La douleur.
Vivre sans savoir. Sans certitude. Sans fard.
Sentir les larmes couler sur le nez. Sur les joues. Sur les jours.
Se dire que la cloche s’est brisée. Le réel est biaisé. La vie abimée.
Mais quoi alors ?
Fin de vie ? Fin de cri ? Fin d’envie ?
Faim d’envie ? Faim de vie ? Envie de cri ?
Encore…
Un peu…
Croire.
Pin Pon…