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Billet de blog 22 mars 2023

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L'écosocialisme pour le peuple.

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L'écosocialisme pour le peuple.

Variété des acteurs.

Si l'écosocialisme doit devenir une perspective pour les 99% de la population tant en France qu'ailleurs, alors cet "autre monde" doit sortir du cénacle de quelques fractions de partis politiques de gauche.

La CGT évoquait jadis le socialisme (cf IHS) dans ses documents et aujourd'hui les syndicats favorable à la "double besogne" (Amiens 1906) pourraient, face à la crise multiple en cours - démocratique, sociale, écologique - porter cette alternative systémique contre le capitalisme productiviste et travailliste . Les débats existent sur l'énergie - nucléaire ou pas - ou sur ce qu'on fait des banques - nationalisations, pôle public bancaire, socialisation, etc - et d'autres encore. Cela ne doit pas être un obstacle pour avancer une alternative systèmique.

Les altermondialistes d'ATTAC ou du CADTM peuvent faire de même. Nul besoin d'être dans un parti politique pour cela.

Ouverture sur les contenus.

Etre favorable à une politique écosocialiste suppose, sans attendre, de combattre une économie capitaliste qui impose plus de "sobriété" (non choisie donc mauvais terme ici) pour les classes pauvres et moyennes et plus de croissance pour les riches du 1% ou même les 5 % d'en-haut. L'injustice sociale "classiste" (anti-sociale) ne saurait servir une écologie authentique ! Pourtant la droite néolibérale, comme l'extrême-droite, mais aussi une certaine gauche façon PS des Eléphants veut fermement poursuivre cette politique classiste de "thatchérisation du monde" au profit des classes dominantes et des ultra-riches, ceux et celles qui prennent un jet privé chaque week-end pour une détente au soleil. Que les colibris s'occupent d'éteindre le feu !

La République écosocialiste à promouvoir n'est pas le "socialisme de caserne" du stalinisme. La confusion est à lever . Et ce d'autant plus que l'Etat doit nécessairement y avoir un rôle de transformation qui n'est évidemment pas celui de l'Etat néolibéral qui pratique la "thatchérisation du monde" depuis 1979, 1983 en France.

La République écosocialiste serait, pour certains, plus proche de la République sociale "façon Jaurès" (1) mais avec un volet écologique conséquent.  Pourquoi pas. Le problème de la République sociale, souvent dégagée d'un arrière-plan idéologico-politique " à la Jaurès" pour certains, est qu'elle est alors confondue avec le simple "volet social" des formations nationales capitalistes, y compris d'ailleurs la France post-1945 qui sert souvent de référence. Le centre dominant de la nation y est toujours soumis aux logiques du capitalisme - profit d'abord, propriété privée dominante, nationalisations sous logique de profit, etc - mais avec un pourtour plus conséquent qui est lui sous logique de valeur d'usage, ou pour le dire autrement de logique de service public tournée vers la satisfaction des besoins sociaux du peuple et pas des appétits financiers de la classe dominante.

Christian Delarue

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