Fin octobre, une petite équipe d'Amnesty International France, munie d'une reproduction de la première page du protocole facultatif au PIDESC et d'un grand stylo, est allée à la recherche du Président de la République sur différents lieux de pouvoir de la capitale et jusqu'à l'Elysée où elle a pu remettre ces éléments à l'attention de Nicolas Sarkozy.
Le but de l'opération menée à Paris par Amnesty International France est, à la veille du G20, de mettre en lumière un texte juridique international que la France doit impérativement signer pour que toutes les victimes d'atteintes aux droits humains puissent accéder à des recours efficaces et ce, aussi bien en termes d'éducation, de logement, que de santé ou de travail.
« La présidence du G20 est l'occasion pour Nicolas Sarkozy de mettre en pratique sa volonté affichée dans les discours de montrer la voie au monde pour plus de justice sociale », explique Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
Bien qu'ayant vivement soutenu le projet de Protocole avant son adoption par les Nations Unies, la France n'a toujours pas signé ni ratifié ce texte qui donne force au PIDESC. 39 pays ont déjà signé le Protocole et cinq l'ont ratifié, dont l'Argentine le 24 octobre dernier. Il faut dix ratifications pour que le Protocole puisse entrer en vigueur.
Participez à la campagne sur «www.faiteslesigner.fr».