Pour accorder d'avantage de crédit a la réforme des retraites, le gouvernement nous ronronne une comparaison totalement faussée des autre pays européens: partout en europe nous martèle-t-il, on accepte de rester plus longtemps dans le monde actif sauf en France. Le moment et donc venu pour s'aligner "a nos voisin" exemplaire dans ce domaine. L'article de Thierry Pech dans Le nouvel Observateur cette semaine ( du 31 au 27 octobre 2010) vas directement dans cette lignée de mon propos en essayant de démontrer avec des exemples pertinents la réalité et la situation exact dans les autres pays. Il affirment: "certes en Allemagne, il n'est pas question de partir a la retraite avant 65 ans, mais si l'on totalise 35 ans de cotisation, on peut en réalité s'éclipser à 63 ans. En Grande-Bretagne,(...) 30 ans de cotisations suffisent à donner accès à une retraite à taux plein, (contre 40 ans en France bientôt 41). Mieux les Britanniques peuvent liquider leur retraite complémentaire (seconde pension d'Etat ou fonds de pension privé) entre 50 et 65ans."
On se laisse peut être tenter de penser, d'entendre ou de concevoir, que fasse a de telle situation de crise, personne et aucun pays optent pour la retraite a 60 ans. Faux affirme le directeur de la rédaction d'"Alternative économique": "outre les belges, les femmes britanniques, grecques et italiennes y ont encore droit." Il faut rappeler aussi, que le Danemark qui nous parait le pays rigoriste sur la question retraite, il n'autorise certes le départ à la retraite avant 65 ans, mais il ne fait aucune distinction entre âge légal minimum et âge de départ à taux plein (aujourd'hui en France il est a 65 ans et bientôt 67 ans). D'ailleurs en pratique les danois partent bien avant: à l'âge de 61,3 ans en moyenne, grâce a l'épargne retraite qui est garantis par l'Etat.
Bref! Le gouvernement ne cesse de mentir face a cette question, et à croire les spécialistes les comparaisons qui sont faites pour justifier la réforme sont loin d'être véridiques...