Les faits
Le parquet d’Aurillac a ouvert en juillet 2025 une enquête préliminaire pour harcèlement moral.
Cette procédure fait suite à plusieurs plaintes déposées par des agents de l’établissement, visant certains membres de la direction.
La procureure de la République, Sandrine Delorme, a confirmé l’existence de cette enquête. Les plaignants dénoncent des pressions, des méthodes de management contestées et un climat de travail dégradé.
L’instruction doit permettre de vérifier la réalité des faits : auditions, témoignages et analyse du fonctionnement interne figurent parmi les étapes prévues. À ce jour, aucune mise en cause individuelle n’a été officialisée.
Un climat social déjà tendu
L’hôpital d’Aurillac n’en est pas à sa première alerte. Ces dernières années, plusieurs mouvements syndicaux ont mis en avant :
le manque chronique de personnel,
des conditions de travail dégradées,
une gestion jugée autoritaire par une partie des équipes.
Ces difficultés locales reflètent une réalité nationale : la crise des hôpitaux publics. Les établissements, comme celui d’Aurillac, doivent faire face à des moyens limités, un recrutement difficile et une pression constante sur les services.
Une affaire suivie de près
L’ouverture de cette enquête judiciaire constitue une étape importante. Si les faits de harcèlement moral étaient confirmés, ils pourraient avoir des conséquences lourdes pour l’établissement et ses responsables.
À ce stade, la direction n’a pas fait de déclaration publique. Les agents plaignants, eux, espèrent que la justice reconnaîtra leur souffrance et contribuera à l’amélioration du climat professionnel.