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Billet de blog 11 mars 2016

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Réforme sociale-libérale ou le grand cirque de la sémantique outrancière

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Une réforme est-elle réformiste ?

En effet, le mot réformisme a perdu tout son sens. Il fut un temps où l’on faisait des réformes pour améliorer les conditions de travail. On parlait alors de réformisme. Aujourd’hui, on emploi le même mot pour faire l’inverse. Le mot réformisme perd donc sa valeur sociale, de son aura. Il faut donc revenir à une définition stricto sensu, et constater d’une part, qu’un gouvernement qui réforme peut-être qualifié de réformiste et d’autre part qu’il peut y avoir de bonnes réformes, qui vont dans le sens historique, à savoir une amélioration des conditions de travail, et de mauvaises réformes, qui font l’inverses. Et objectivement, nous nous devons de préciser que tout le monde ne considère pas ses mauvaises réformes, comme mauvaises !

Sont-elles conservatrices, ou néolibérales, ces mauvaises réformes ? Je crois que la question n’a pas beaucoup d’intérêt. Par ailleurs, pour qui n’est pas familiarisé avec le langage politico économique, voilà des mots qui ne veulent pas dirent grand-chose. Personnellement, j’ai envie d’être plus clair dans la qualification de ce que je considère comme de mauvaises réformes, à savoir toutes celles qui ne contribuent pas à une amélioration des conditions de travail. Elles peuvent bien être conservatrices ou néolibérales mais c’est alors faire de la subtilité sémantique ! Elles sont surtout et essentiellement ignobles ou misérables, ou scélérates. Voilà qui est plus clair, voilà la vérité.

Quant à la formule « sociale-libérale », elle ressemble furieusement à un oxymore, n’est-il pas ?!

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