Il existe un univers. Nous n'avons aucun moyen pour agir sur celui-ci, donc, oublions le.
Il existe un monde, notre terre, c'est notre terrain d'action.
Et puis :
Il existe des pays, des capitales, des métropoles, des grandes villes, des petites villes, des grands et des petits villages, des lieudits, des hameaux...
Il y a aussi des femmes, des hommes, des enfants, des nouveaux nés.
Il y a aussi des animaux, des végétaux, des minéraux, des fluides, des gaz ...
Il y a les bonnes et les mauvaises récoltes. Les bons et les mauvais phénomènes climatologiques ...
Et bien d'autres choses encore...
Et c'est le bordel !
L'idée, ce serait d'y remédier. Au vu de ce qui précède, cela semble compliqué, pour ne pas dire compromis.
Admettons par exemple, qu'il y ait un monde, notre terre, et un seul pays. Il reste encore une capitale, des métropoles, des grandes villes etc...
Et puis il y a toujours, des femmes, des hommes, des enfants, des nouveaux nés. De bonnes et mauvaises récoltes...
Et bien d'autres choses encore...
Et c'est toujours le bordel !
Car si vous combinez, par exemple, des hommes, des femmes... avec des bonnes récoltes, cela devrait-être le bonheur. Et non, c'est quand même le bordel !
Alors que dire de la combinaison des hommes des femmes... avec de mauvaises récoltes !?
Ou alors, autre exemple de combinaison. Vous avez des hommes et des femmes ... et des richesses par-ci, et des femmes, des hommes et d'autres richesses par là. Cela ne devrait-il pas être le bonheur ? Et non, parce qu'il y a trop de l'un par ici, et pas assez de l'autre par là. Mais ça n'est pas grave, me direz-vous, nous allons procéder à des échanges...et d'ajouter très vite, équitables !
Ah bon ! Equitables. C'est quoi des échanges équitables ? Qui c'est qui décide ce qu'est un échange équitable ? Avec des hommes des femmes ...qui c'est qui décide ?
Ben le marché, pardi !
Voilà voilà, c'est là que tu voulais en venir, le marché !
C'est quoi le marché. C'est pas des femmes, des hommes...?
Non, d'abord, le marché, c'est que des hommes !
Ah bon! N'importe quoi, et les femmes, alors ? Espèce de mysogine.
Je ne suis pas mysogine. Prends le foot, par exemple, dans une équipe, il y a que des hommes ou que des femmes.
Mais ce n’est pas pareil, Tu compares des choses qui n’ont rien à voir. Le marché, et le foot.
Et ton marché, il fonctionne tout seul ? Parce que pour un match de foot, il y des joueurs, mais il y a aussi un arbitre, et même des arbitres.
Non, ce n’est pas pareil. Pour un match de foot, de tennis, de tout ce que tu veux, il faut un ou plusieurs arbitres. Mais pour le marché. C’est ça qui est bien, avec le marché. Il n’a pas besoin d’arbitre. Surtout pas. Il s’auto régule.
Ben tu m’épates, là, franchement. Dans ton marché, tu vas confronter des hommes, des femmes et arriver à une solution équitable, sans arbitre ?
Ben normalement, oui.
Comment ça normalement. Tu recules un peu, là, non ?
Non, je ne recule pas. Normalement, avec le marché, ça se passe bien. Il n’y a pas besoin d’arbitre. Je t’explique :
Il faut plusieurs conditions, pour un bon fonctionnement. Et si toutes les conditions sont réunies, normalement ça se passe bien. Je t’explique :
- Il faut une atomicité de l’offre et de la demande
- Une homogénéité des produits
- La transparence du marché
- La libre entrée et la libre sortie
- La libre circulation des facteurs de production
Ben ça en fait des conditions. Cinq, si je ne m’abuse. Et si ces 5 conditions sont réunies, tout se passe bien, sans arbitre ?
Parfaitement. Tu as alors un marché de concurrence pure et parfaite !
My god ! Quézaco ? C’est quoi ce jargon ? Atomicité, offre, demande, homogénéité, transparence, libre entrée, libre circulation, facteurs de production ? Ils sont où, les hommes et les femmes, là-dedans ? Tu ne serais pas en train de vouloir m’enfumer par hasard ? On dirait une sorte de théorie à la mord moi le nœud, comme celle du ruissellement, histoire de justifier l’injustifiable, non ?
Non, pas du tout. Attends, je t’explique.
Ben tu m’expliqueras ça demain, d’accord, parce que là, tu m’as filé la migraine.
Ciao, adésias.