« Vamos a la playa », dit Gribouille. La plage est couverte d’immondices. La mer est démontée et mugit. Le ciel est d’encre, et tonne. Les vagues gigantesques viennent mourir au pied d’un curieux édifice, des alvéoles aux parois de verre montant très haut, très très haut, serrées l’une contre l’autre, comme dans une ruche. Dans chaque logette, à l’étroit, se tient un vieillard, de blanc vêtu, une palme à la main. « Tiens donc! », se dit Gribouille, «serait-ce l’Apocalisse? » Eh oui, mon vieux Gribouille, comme le temps passe! Mais que font ces vieillards, chenus ou chauves, dans ces cabanes transparentes? Ils glapissent. Ils glapissent et glapissent et glapissent! La plage est couverte d’immondices, la mer est démontée et mugit, le ciel est d’encre, et tonne.
Billet de blog 1 mars 2022
Charivari.
Le mort saisit le vif.
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