La chanson de Coralie Dubost.

Je reprends, sur le fil à sécher le linge, celui de l’article du 1er mai, signé Sarah Brethes et Antton Rouget, la complainte de Coralie Dubost, députée du parti présidentiel, La République en Marche. La voici. Il y a maldonne. Elle est très bien, cette dame! Elle traverse la rue, et elle se trouve une jupe-culotte. Elle lance le start hold-up. Elle est première de cordée Dior et de sac Chanel. Une représentante de la Nation ne rêvant pas d’être millionnaire ne serait pas digne de la Nation. Qu’on vienne la chercher! Elle a un introuvable coffre-fort rempli de petites culottes « Secret Défense ». Elle a l’esprit d’entreprise d’une entreprenante voleuse. Elle n’est pas au chômage comme tous les traîne-savates! Elle veille au grain et à ses escarpins! Enrichissez-vous, enrichissez votre garde-robe! Love me, love my umbrella (James Joyce). Que tous les assistés s’assistent comme elle! Aide-toi à piquer dans la caisse, et le Ciel t’aidera à mentir deux fois plus! Occupe-toi des moutons de ta circonscription, et tes vaches de besoins seront bien gardées! Salauds d’antiparlementaires qui ne voulez pas qu’on pille le peuple! Vous n’avez rien compris! Charité républicaine bien ordonnée commence par portefeuille Soi-Même en marche! Dieu-le-fric reconnaîtra les siens, et ses bouffresses. - Mais c’est injuste, très injuste! dit-elle. Car la justice, depuis l’aube des temps, consiste à laisser, à ceux qui se voient eux-mêmes comme le dessus du panier, toute liberté de s’accomplir comme ordures. Liberté, liberté chérie de faire les poches au peuple, n’est-ce pas bien servir le peuple? C’est le développement personnel politicard: le bien commun, c’est mon slibard.