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Billet de blog 2 décembre 2023

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… il se rendit maître des pays des Cadusiens et des Tapyres, ainsi que des Hyrcaniens et des Drances, et aussi des Derbices, des Carmaniens et des Choromnéens, ainsi que des Borcaniens et des Parthes, non, petite erreur Chère Amie, je ne cite pas ici Henri Michaux, mais Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, Livre II, ii, 3, édité et traduit voilà déjà vingt ans dans la Collection des Universités de France (CUF), dite collection Budé, à Paris, Les Belles Lettres, 2003, par mon meilleur ami à l’École, perdu de vue, Bernard Eck. Dans la note complémentaire 6, page 107, mon cher Bernard renvoie à Ctésias, et au livre XI de Strabon, publié chez le même éditeur, dans la même collection, par F. Lasserre en 1975, page 145 et suivantes, en reconnaissant toutefois que les Choromnéens et les Borcaniens posent problème; si c’était les seuls, ce ne serait pas trop mal.  Courez toutes et tous y voir, je vous fais confiance, comme je me dépêche, de mon côté, de filer chez les Drances, où m’attend un autre vieil ami; un exilé tapyre. Comme moi, il est bibliophile; un jour lointain qu’il me demanda, à brûle-pourpoint, -nous étions à la cafétéria « Au Bon Pain » de Harvard square, à côté du Harvard Coop, Cambridge, MA (en face de la bouche du Subway et du kiosque à journaux), -comme il me demandait quel est mon caractère préféré, mon caractère d’imprimerie, je lui répondis avec assurance: l’estranghelo. Je n’ai pas changé d’avis. Seulement voilà: on ne trouve pas beaucoup de livres imprimés en estranghelo, c’est vrai, il faut l’avouer, et c’est gênant. Des caractères en furent fondus en 1823 dans l’Ile Saint-Lazare à Venise; puis à Paris, dans les années 1950. Par Deberny. Ce n’est pas une blague. Il est vraisemblable que l’Imprimerie Nationale en conserve, voire de plus anciens et remontant à Granjean ou à Garamond, dans sa section orientale. Or, je crois que mon ami tapyre a mis la main sur deux beaux spécimen d’impressions vénitiennes en estranghelo, et à gauche me les a mises aussi, ces impressions. J’y cours, j’y vole; comme disait Gilles Deleuze, « adieu, ma cabane au Canada ».

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