Selon le seul principe directeur de ces billets: SECRET DE POLICHINELLE, LACONISME, je brûle toutes les étapes, que je valide toutes, consentant à tout, ne disputant de rien, et vais droit au but: il existe AUSSI un harcèlement sexuel, hétérosexuel, d’origine féminine, à partir de positions de pouvoir; ou dans des situations de type « complexe de madame Putiphar ». J’en connais quelques exemples à titre personnel, dont l’un déboucha sur un procès tranché, au bénéfice de la victime masculine, par la condamnation de la coupable féminine, harceleuse et diffamatrice, les deux ensemble. Durus est hic sermo: c’est dur aux oreilles de plusieurs, en ce moment. Je serais curieux de savoir combien d’affaires de CE type sont aujourd’hui à l’instruction, par-devant la justice, ou à la discrétion d’un cabinet privé. Je risque un chiffre: zéro. Le viol d’un homme par une femme est difficile à documenter, pour toutes sortes de raisons; et quasiment impossible à prouver. Si les parois d’un ascenseur pouvaient parler, on en entendrait de belles. Mais, à cet égard, dans les discours qui se tiennent en ce moment, une certaine hypocrisie est également de la partie. Le désir sexuel est un complexe de complexes, un agencement dont la lisibilité est, pour tout le monde, extrêmement difficile. Dans ce complexe, des canons, très variables dans le temps, de désirabilité d’un homme pour une femme; mais très souvent, des jeux de pouvoir; non seulement du côté masculin, mais aussi, dissymétriques (comment? c’est l’objet du roman), du côté féminin; SI, et seulement lorsque pouvoir il y a, bien entendu; ce qui réintroduit une grande disparité de fait: mais c’est là que réside l’équivoque: ce n’est pas une disparité en droit. Toute économie libidinale est d’abord une économie; et une économie peut être profondément déséquilibrée et injuste. L’erreur du moment actuel est de faire croire qu’une telle injustice bénéficie toujours aux hommes. Ce n’est pas vrai. Post-scriptum: la solution au problème des tentatives de séduction qui tournent au cauchemar pour l’une des parties, ou pour les deux, c’est encore, dans sa discrétion et son efficacité, la société marchande qui nous l’offre: les « sites de rencontre ». Bene, benissime, comme disent les médecins chez Molière. Une solution plus ancienne, c’est l’amour, c’est à dire: toujours les mêmes réponses, toujours les mêmes questions. Et la sagesse des nations prétend que l’amour est rare.
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Billet de blog 4 juil. 2022
Actualités: tentative vouée à l’échec
de rompre une lance.