Trente ans.

Aujourd’hui 4 novembre 2025, cela fait trente ans révolus depuis la disparition de Gilles Deleuze, le 4 novembre 1995 à Paris. Ses livres, sa pensée, son commerce, ses lettres; nos conversations, téléphones, entrevues, projets; son amitié, son affection; sa maladie, ses grandes souffrances, sa fin extrêmement courageuse, - héroïque, même, par ses circonstances, - celle d’un Stoïcien -; tout cela reste pour moi trop profondément présent pour que je puisse ajouter quoi que ce soit de pertinent ici, - qui serait d’intérêt général. Je reste persuadé que la pensée de Deleuze est l’une des plus importantes du XXè siècle pour le XXIè également, et notamment pour la compréhension profonde de ce qui (re)vient, le fascisme; convaincu de l’extrême beauté (et difficulté) de trois au moins de ses grands livres: Différence et Répétition, l’un des plus beaux livres de philosophie jamais écrits; les deux volumes sur le cinéma, L’Image-mouvement, et l’Image-temps; et son livre sur Leibniz, Le Pli.  -  Une pensée toute spéciale, en ce 4 novembre, pour Jean-Pierre Faye.