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Billet de blog 16 janvier 2024

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La cécité psychique est en diptyque.

Raconté de mémoire.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il y a deux versants dans la cécité psychique humaine. On attend quelqu’un ou quelque chose, ils paraissent, on ne les reconnait pas, on ne les voit pas, ne les aperçoit, ne les distingue même pas, nonobstant on les tue.  ||  Ailleurs, on tient quelque chose enfin, on l’exalte, l’impose, la commémore, c’est qu’elle n’est déjà plus là. La phrase de Queneau dans L’Explication des métaphores et toute la méditation de Baudrillard: quand on parle d’une chose, c’est qu’elle a déjà disparu (c’est qu’elle n’est déjà plus). Le premier volet, Pascal dit que c’est un aveuglement surnaturel. Mais notre problème le plus quotidien et le plus universel est, lui, naturel. C’est le déni. De la vie privée la plus intime aux catastrophes planétaires, tout fonctionne au déni. Préhistoire, Histoire, Ère du Déni. Un triptyque, en fin de compte.

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