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Billet de blog 17 novembre 2025

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Ce qui est devenu pour nous rigoureusement impossible à penser

- mais qu’importe !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

De quelle façon doit-on comprendre ces mots, AVANT, et APRÈS? Faut-il les entendre de la façon suivante: Ceux qui ont vécu au temps de la guerre de Troie nous sont antérieurs; à ceux-ci sont antérieurs…, &c., et ainsi de suite, à l’infini…? OU BIEN: …que ce qui, en vieillissant, est parvenu à sa fin, soit, par là-même, revenu à son commencement? …Qui empêche alors que nous ne soyons plus voisins du commencement que les hommes qui vécurent au temps de la guerre de Troie? … À la série des événements on assignera donc une telle disposition qu’il faille revenir à l’état qui a servi de point de départ et reprendre sans discontinuité une marche qui repasse par les mêmes choses. Alcméon a dit que les hommes sont périssables parce qu’ils ne peuvent souder leur fin à leur commencement.    ARISTOTE, Problemata, XVII, 3, Bekker 916, 18-39; traduction de Pierre Duhem; texte fortement abrégé. Remarque: à mon sens, la force probablement inouïe de la proposition réside dans ces deux mots: sans discontinuité.

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