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Billet de blog 18 juin 2022

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L’ale ment

à tir d’ailes de funeste présage sur la France.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’ale ment, surtout tirée du fût, à tire d’ailes du poulailler de malheur qui souille la foire du Trône;  jeu de massacre vissé sur train-fantôme; bienvenue,  manants maudits, vous entrez de plain-pied dans l’Avenir. Coïncidence avec l’arrêt signé ailleurs contre Assange. Nous entrons dans les ténèbres sous un soleil impitoyable. Si les dieux, si le chaos du stade ne furent exactement concertés, du moins sont-ils porteurs d’un message: désormais, c’est le presse-purée pour tous, sauf pour les dieux aux talons en forme d’hélicoptère, ou de yacht. Mais qui donc vois-je là, tout près, qui pète d’aise dans la cuisine du diable? C’est lui, c’est bien lui, toujours le même depuis le 18-Brumaire de Louis-Napoléon Bonaparte*, l’atroce petit-bourgeois, à qui le coupe-jarrets fait la courte-échelle. L’électorat de Macron est sénile, dit-on; mais non pas sourd au tintement délicieux qu’émet, dans les fouilles de ses profondes, la belle monnaie des années-covid. Merci, ô maître, patron, ô roi des margoulins, nous restons parmi toi, à tire d’ailes jusqu’au fond du baratre où l’ale ment.  NdlR: *courtesy Karl Marx.

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