Au prix de la réalité des choses.

Pascal: « Nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n’enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses » (Pensées, Sellier 230, Transition, H Disproportion de l’homme). Le curé d’Ars, le 2 juillet 1841: « Je ne sais si les rats chantent, mais il y en a un qui chante toujours par ma chambre; il grimpe sur mon lit la nuit en chantant ». Quel est le prix de la réalité de ce rat? Quel fut, pour le saint curé d’Ars, le  prix de la sainteté? Antonin Artaud: « Il y a les Suppliantes d’Eschyle sur le lit » (O.C., tome XVIII, de mémoire…) - le prix de  (?) -  (Artaud n’étant ni…, ni…) - Mais supposons que Blaise Pascal, Jean-Marie Vianney, Antonin Artaud, eussent été - …aveugles de naissance. Alors? La réalité? Le prix? Les « atomes »? Ce rat? Resterait (peut-être) le lit; et peut-être aussi le chant (celui du rat…) (invisible…alors comment savoir que c’est un rat qui chante?)  -  Or: sur cette terre,  il existe  des lieux où, assurément, il y a des rats, mais point de chant; ni de chambre, ni même de lit. Des tentes, dans la boue, sous les bombes…le prix? - (d’où vient la citation du saint curé? Je l’ai notée en marge d’un livre … (1999) - et, comme Pierre de Fermat, si cette marge était plus large, j’aurais démontré…quoi?…mais…il n’y avait pas la place…)