Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Pour opéra on donnait récemment un Macbeth qui se passe dans l’autre monde. Mais peu importe, si c’est plus ou moins ce qui se passait déjà chez Shakespeare. On sait bien qu’on est condamné à répéter. Indéfiniment. Ou éternellement. Mais tout dépend de quel point de vue. Les trois jarres de Beckett (Comédie) et le projecteur métaphysique dans l’île (Borges et Bioy Casares) cassent la baraque. Mais se jucher sur les épaules du grand Will n’y suffira peut-être pas. Cette manie. Encore et toujours le tourisme. Tourisme, panacée, cut-up, centon. Il est vrai que c’était une commande. Aussi la musique tire-t-elle à la ligne. Il faut avouer toutefois qu’à l’opéra cette impression est fréquente: on est donc dans les clous. Mais pour le textuel, une suggestion: pourquoi ne pas plutôt, à la prochaine occasion, escalader Monsieur le Trouadec saisi par la débauche? C’est du boulevard. Mais il est de l’essence d’un boulevard d’être accueillant à la libre circulation de tombereaux de navets.
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