Le coup des signatures

On appelle ça une « hypothèse d’école »: supposons, par impossible, que(par ordre alphabétique), ni Le Pen, ni Mélenchon, ni Zemmour, ne parviennent à collecter leurs 500 signatures. Au premier tour, disons, arbitrairement, que Macron fait dans les 12%, Pécresse, péniblement dans les 6%, et Jadot, dans les 2%. Les proportions peuvent varier, et il faut encore tenir compte de Roussel. Toujours est-il que près de 80% des inscrits  s’abstiennent. Qui passent à près de 90% pour le second tour, quelle qu’en soit la configuration. Macron est triomphalement réélu par 6% du corps électoral. Rigolo. Trop tragique. Zemmour au moins les aura, ses signatures. Or, Macron vs Zemmour à l’Acte II, c’est Macron réélu. Le même coup qu’il y a cinq ans, avec une autre tête de pipe, repoussoir plus hideux encore. Zemmour, c’est bien MADE IN BOLLORÉ; mais n’est-il point patent, sur cet exemple, qu’en fait, en sous-main, c’est avec Macron que Bolloré a traité? Zemmour pourra toujours sucer son pouce, ainsi que les fascistes qui l’aiment. Quelques maroquins iront à la lugubre bourreuse d’urnes, de rouge vêtue. Si, par cas doublement impossible, impensable, seul Mélenchon restait en rade de l’exquis requisit des 500 autographes…alors là…Ça doit LES démanger, non, vous ne croyez pas? Mais alors là…On ne rit plus du tout.