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Billet de blog 8 novembre 2023

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L'entreprise n'appartient pas aux actionnaires

Les actionnaires ne sont pas propriétaires de l’entreprise. La société anonyme est son support juridique car l’entreprise n’a pas d’existence en droit. La subordination des salariés est illégitime : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » Les travailleurs associés possèdent la légitimité et la compétence pour contribuer le plus largement à la gestion des entreprises.

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Table des matières de l'ouvrage "Qu'est-ce que l'entreprise ?"

(En vente chez votre libraire (réseau Dilicom),  FNAC, Amazon, etc...)

La raison d’être de cet essai

De la propriété des entreprises

  • Des différences entre société et entreprise
    • Qu’est-ce qu’une société anonyme ?
    • Une brève histoire de la société anonyme
    • Les raisons du succès des sociétés anonymes
    • La distinction entre société et entreprise
    • La société anonyme, une création juridique
    • La société anonyme n’est pas une personne réelle
    • La société est le support juridique de l’entreprise
  • L’entreprise n’est pas la propriété de la société anonyme
    • La société anonyme n’est pas l’entreprise et pourtant…
    • Les détenteurs du capital ne peuvent pas être propriétaires de l’entreprise
    • Une réalité économique différente de l’idéologie des actionnaires propriétaires
  • La direction de l’entreprise par la société est illicite
    • Une propriété illégitime est la source du pouvoir
    • La société anonyme n’a aucun droit à nomination du directeur général de l’entreprise
    • Les actionnaires n’ont aucun droit à diriger l’entreprise
  • La direction générale, corps intermédiaire entre la société et l’entreprise
    • Des sources du pouvoir de direction et de la liberté d’entreprendre
    • Des sources directes du pouvoir de direction
    • De la liberté d’entreprendre comme source du pouvoir de direction
  • La place juridique des salariés dans l’entreprise
  • L’entreprise selon la théorie capitaliste
  • D’où vient le profit et qui doit en bénéficier ?
  • Pays de common law, pays de droit civiliste, mêmes constats, même combat !
  • La société civile est copropriétaire des entreprises
    • C’est le législateur qui fixe les règles du jeu
    • L’intervention erratique des pouvoirs étatiques
    • Le tabou de la propriété privée des entreprises va tomber
  • La propriété de l’entreprise par les actionnaires est une étape déjà obsolète de l’histoire de l’humanité

De la subordination du salarié

  • Fausse liberté individuelle contre coopération
  • Les êtres humains ne peuvent faire l’objet d’un acte de commerce
  • Une indétermination sur le cosignataire du contrat
  • Le contrat de travail est-il un véritable contrat ?
  • De la source réelle du « droit » de commandement
  • De la justification juridique du « droit » de commandement
  • La jurisprudence, source du lien de subordination
  • Du caractère inégalitaire du contrat de travail
    • Un contrat tellement déséquilibré que les pouvoirs publics doivent le corriger en permanence
    • Un contrat tellement inégalitaire que ce n’est plus véritablement un contrat libre
    • Le contrat de travail n’est pas un contrat, c’est un acte unilatéral de l’employeur
  • Pourtant le salarié est un être humain (donc un citoyen) dans l’entreprise

L’entreprise est une œuvre collective

  • Fausses réformes et réformes incomplètes
    • La responsabilité sociale des entreprises
    • Des représentants des salariés dans les conseils d’administration
    • L’entreprise sociale et solidaire
    • L’actionnariat salarié
    • La société coopérative de production
    • La société anonyme à participation ouvrière
    • La société coopérative d’intérêt collectif
    • Des entreprises en autogouvernance
  • À qui appartient l’entreprise ?
  • L’entreprise pour de vrai, un bien commun
    • L’entreprise doit être juridiquement distincte de la société anonyme des actionnaires
    • La transformation du capital
  • Constitutionnalisation et légalisation de l’entreprise
    • En cohérence avec les droits de l’être humain et du citoyen
    • En respectant la liberté de gestion des entreprises
    • En intégrant les intérêts des parties prenantes externes
  • La gestion des entreprises est l’affaire de toutes les parties impactées
  • Quels statuts pour les entreprises ?
  • Qui doit diriger les entreprises ?
    • Les détenteurs des capitaux ne sont pas légitimes pour diriger l’entreprise
    • Qui est légitime pour gérer les entreprises ?
    • Avant tout, un véritable contrat de travail est nécessaire
    • Une autogouvernance limitée
  • C’est de nous qu’il s’agit
  • Vers des formes de gouvernance démocratique
    • La légitimité d’une gouvernance démocratique
    • La mise en place de la gouvernance démocratique
  • C’est le peuple législateur qui finalement en décidera

Annexes

  • Annexe I - Courriel écrit le 26 juin 2016 dans le cadre de la Commission Economie politique de Nuit debout
  • Annexe II - Intervention lors du séminaire Appropriation « La socialisation des multinationales à partir d’un travail sur le cas de Sanofi » le 24 septembre 2016 à la Bourse du Travail
  • Annexe III - Courriel du 8 septembre 2017 aux adhérents de l’Association Autogestion
  • Annexe IV - Courriel du 30 juillet 2020 au Cercle des adhérents de À Nous La Démocratie (ANLD)
  • Annexe V - Bibliographie restreinte sur les fondements et les principes de la démocratie dans les entreprises
Illustration 1
Qu'est-ce que l'entreprise ? © Feigeles

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