Une observation

Pour comprendre aisément, il suffit, quelquefois, d’un dialogue imaginaire. Imaginaire, et face à face, dans une certaine intimité. Alors, tout s’éclaire; chaque pièce du puzzle tombe à sa place comme par miracle. Qui a ce dialogue? On ne sait pas. Qui parle? On ne sait pas. Toute hypothèse, à cet égard, est, soit impossible, en l’état des connaissances; soit interdite; soit insensée. Ou bien,  ce sont ces trois raisons qui valent ensemble. Ou seulement deux d’entre elles. Ou seulement la première: il est véritablement impossible de savoir, pour le moment. Mais, qu’il y ait eu, sans qu’on sache comment, ni entre qui, ni en quels langages, naturels, ou formels, dialogue structurel, ou structure dialogique, sur une période, en des époques  également inconnues, mais sans doute récemment (il y a vingt ans, ou il y a deux ans), c’est là une hypothèse, non seulement plausible, mais éclairante. ON demande: trouvez-NOUS, et mettez à NOTRE disposition, un truc, TEL QUE: a, b, c, d, mais aussi e, f, g, h,..; a, b,...n, étant des conditions; les conditions requises pour NOUS, et PAR « nous ».  - À cela, ON répond: voici. Réfléchissons maintenant à la manière dont ceci, que voici, pourra RAISONNABLEMENT se manifester. Dans la liste des conditions, a, b, ...n, à chaque lettre il suffit de faire correspondre un élément de la réalité actuelle. Chacune et chacun d’entre nous peut le faire pour son compte; tout le monde l’a fait, dans sa tête, au moins une fois. Mon propos ici n’est que de dire ce que tout le monde a dit AVANT  moi; de le redire avec la plus grande concision qu’il m’est possible, à moi, d’atteindre; je l’indique, ayant omis de le faire précédemment. Je vise à l’absolue non-originalité; c’est un exercice de style comme un autre. Post-scriptum: on pourrait donc penser aussi que, pour la première fois de sa longue histoire, toute l’humanité, simultanément, est entre les mains des amis qui lui veulent du bien. Eh bien, vous, je sais pas; mais moi, là, je vais carrément innover, car je trouve que c’est une sacrément bonne nouvelle.