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La rage brûlante dont je parlais dans mon premier billet ayant quelque peu refroidi; à l'instar des températures actuelles et locales; vient désormais le temps de la réflexion.
Ou tout au moins, d'une tentative de.
On fait ce qu'on peut.
Bien que maîtrisée (encore que...), la rage en question reste bien là, en arrière plan. Tout comme les causes majeures de la météo brûlante, elle aussi, que nous avons subi récemment.
Être en colère est humain. Exprimer celle-ci peut être, parfois, thérapeutique. Tenter de lutter contre ses déséquilibres, par ce moyen, apparaît donc au plan personnel, comme une solution.
Une DES solutions.
Pour soulager la Planète des maux qui l'assaillent, pour tenter de trouver des "solutions thérapeutiques" allant dans ce sens, c'est un peu la même chose.
Il n'y a pas une, mais DES solutions.
Facile à dire?
Oui... (J'ai jamais dit que j'étais Einstein).
Et c'est pour ça que je me permets de le faire. D'autant que d'autres, contrairement à moi, se donnent un peu plus de mal en détaillant ces solutions. Faciles à lire. Pour la plupart. Et c'est pour ça que je me permets de le faire, également.
Commençons donc, pour celles et ceux, comme moi, qui ont tendance à verser dans la facilité et "étudions" les solutions (ou début de) afin d'entamer cette longue quête vers celles-ci.
LISONS.
Lisons les synthèses et divers résumés du dernier rapport du GIEC, déjà. Pour les plus réfractaires à la lecture (que j'ai sûrement déjà perdu), il existe même des analyses du rapport en question, sous forme de vidéo. Il "suffit" de chercher.
Lisons, également, la déclaration du secrétaire des Nations Unies au sujet de ce rapport. La source de ce texte constitue sans doute, d'ailleurs, un argument solide face à celles et ceux qui prétendent que le réchauffement climatique n'est que "pur délire d'écoanxieux alarmistes".
MAIS, objecteront les éventuelles lectrices et lecteurs de ce billet, lire, et donc s'informer, ce ne sont pas des solutions efficaces. Ca ne suffit pas.
NON, c'est vrai. En apparence, en tous cas. Donc:
PARTAGEONS.
Ces lectures. Et d'autres, sur le même sujet. Parce qu'en fait, SI. Lire, s'informer est le minimum que l'on puisse faire pour engager la Lutte. Et partager ces infos, ces connaissances acquises est, me semble-t-il, le second degré de cette Résistance. Partageons ces lectures, ces infos. Avec tous les outils à notre disposition: Internet et tous ses réseaux sociaux. La vraie Vie et tous ses réseaux tout court.
Partageons, échangeons, ALERTONS. Les solutions ne pourront être que collectives. La pression qu'il convient d'exercer sur "les décideurs" n'en sera que plus forte. C'est, à priori, la seule solution pour que nos solutions soient entendues, que nos actions aient un réel impact.
Parce qu'il ne suffira pas, évidemment, d'appliquer ces premières solutions. Il va falloir, pour ce faire, que nous agissions.
AGISSONS.
Mais agissons, ENSEMBLE. Ils prônent (idolâtrent?) la concurrence libre et non faussée? Défendons et mettons en pratique l'entraide libre et sans fossés.
Parce que oui, il ne faut pas se mentir, les fossés entre les différents acteurs de cette Lutte sont parfois abyssaux. Fossés idéologiques, souvent. Géographiques, parfois. Culturels, souvent.
Les uns continuent de penser (croire?) que le système capitaliste est compatible avec un véritable changement, ils regardent cette crise planétaire comme une immense opportunité: celle de créer "Startup" et autres entreprises donnant dans le "GreenWashing". Dans le même temps, ils nous regardent comme des pastèques . Tout le monde à le droit de se marrer... Et puis qu'ils en profitent, au train où vont les choses, ils n'auront plus l'occasion d'en voir beaucoup, de vraies pastèques...
Les autres (dont je me sens plus proche) ne jurent que par la destruction de ce système, puisqu'ils considèrent que c'est une condition sine qua none de la Victoire, au bout de cette Lutte.
Certains pensent (peut-être à juste titre, selon les sujets) que les solutions envisagées par les "parisiens" et autres "urbains" ne sont pas applicables en Région. Vivant en milieu (profondément) rural, je peux les comprendre.
Mais je pense, pour ma part, comme l'André Léo de naguère, que Paris et les Provinces ont un seul et même Ennemi.
Certains de ces mêmes "habitants de ma campagne" confondent aussi, parfois, le "localisme" et le repli sur soi. Ce sera la seule limite de mon modeste appel à l'Action Unitaire: exclure l'Etranger de cette Lutte, alors même qu'il fuit une terre devenue invivable à cause des maux qu'on prétend combattre, n'a absolument aucun sens.
Je ne veux pas me battre pour que les mômes d'ici aient un Futur vivable (ou un Futur tout court) quand ceux d'ailleurs crèvent la gueule ouverte.
Agissons. ENSEMBLE. C'est la seule solution.
Facile à dire?
Oui, encore (non, mon QI n'a pas pris un seul point depuis le début de la rédaction de ce billet, j'en suis le premier déçu).
Mais commençons déjà par enfoncer les portes ouvertes. A force qu'elles le soient, plus personne ou presque ne finit par les franchir. Et derrière celles-ci nous attendent celles qu'ils ont fermé, cadenassé, blindé.
Avant de crier à la dictature, quand on a pas vécu sous Pinochet, Poutine et autres Balkany (oui, c'est gratuit, mais ça me fait rire), commençons par profiter, tant qu'il est encore temps, des quelques libertés qu'ils nous restent.
Signons les pétitions qui sont proposés par diverses organisations, même si cela est évidemment dérisoire, face à l'Urgence de la situation.
Menons des actions afin de contraindre le gouvernement français à appliquer les propositions qu'il a lui-même (!!!) formulé.
Mettons en place, au plan LOCAL, des solutions adaptées. Allons les proposer à toutes et tous pour qu'elles puissent être appliquées, dans la mesure du possible, au plan NATIONAL. Inspirons-nous, par raisonnement inverse, de ce qui a déjà fonctionné ailleurs (si quelqu'un pouvait former Bernard Arnault à la visioconférence, par exemple, on diminuerait déjà pas mal les émissions de gaz à effet de serre).
Agissons au quotidien, individuellement, c'est le minimum. Il s'agit là de simple cohérence. Mais agissons au quotidien, aussi et surtout, COLLECTIVEMENT, c'est le début de la Victoire, rien de moins. Sautons les fossés qui nous séparent, afin de nous entraider. Afin d'atteindre nos buts. Et de refuser ceux qui nous sont imposés.
Et puis, pour conclure, faisons tout ça sans cesser de rire. De Nous. D'eux. De la situation. L'Humour est indispensable. La marrade est salvatrice. Elle permet de rire de sujets qui nous pousseraient plutôt à pleurer. Parce que les yeux plein de larmes, l'objectif peut devenir flou. Alors qu'il faut, plus que jamais, qu'il reste clair:
Face à la doctrine de la concurrence libre et non faussée, qu'ils nous vendent depuis tant de temps passé(s), RIPOSTONS par l'Entraide Libre et Sans Fossés.