Ce qui n'arrête pas de ne pas s'écrire
Ce qu'il est impossible d'écrire est, d'après Lacan, le rapport sexuel. Apparemment il n'est pas seul. Des affaires sont laissés pour compte.. Pas tous, certains. D'où vient le choix? Mystère.
Médiapart fait un travail formidable d'investigation pour dévoiler «ce qui est caché, dissimulé ou déformé» :c'est bien ce que l'on demande à un journal indépendant. Pas plus, pas de directives,ce qui ne serait pas son rôle.
Une question de taille doit cependant lui être posée: la CENSURE
D'après la charte, doit être censuré tout écrit relevant, notamment, de «diffamation». Or, qui peut qualifier à juste titre que les faits documentés et révélés dans l'affaire AVIVA sur les pages de Médiapart sont diffamatoirs?
Personne, ni Monsieur Lagrave, ni Médiapart. Uniquement une decision de justice.
AVIVA évite comme elle peut cette décision de justice :par du silence; vis à vis de moi-même, de la valetaille à qui on ne parle pas, ne faisant pas partie de la même corporation, mais aussi vis à vis de mon avocat. Il va de soi que ce traitement ne me convient pas et je ferai en sorte qu'il éclate au grand jour, qu'AVIVA le veuille ou non c'est mon affaire.
Mais Médiapart dans cette histoire? Depuis quand il partage les humeurs d'un avocat qui lui déclare que le rapport des faits et gestes de sa cliente est diffa- matoir? Ce rapport, que l'on peut lire dans 20minutes et, sélectionné en tant que chronique, dans leMonde.fr, dévoile «ce qui est caché, dissimulé ou déformé» dans une affaire d'intérêt publique: l'affaire AVIVA;que Médiapart a censuré.
Un minimum de cohérence, Sieur Edwy!
Anna Guedy