clowm therapie

Les nez rougesPetite c’était toujours la même chanson : va faire le clown ailleurs !Parents, grands parents, instituteurs, moniteurs et enfin chef de service vous invitentà cherchez un endroit adéquat pour « faire le cirque »Parallèlement (est ce un hasard ?) ces gens du voyages peinent de plus en plus à trouver un lieu d’installation pour leurs tentes et se trouver le plus souvent coincés entre deux départementales.Ainsi avec le Kiwi, le tigre, la baleine et des tas et des tas de bestiaux, le clown, l’authentique clown, celui avec une marguerite planté sur son chapeau, , un nez rouge et des chaussures d’une longueur infinis, le clown est en voie de disparition .Un autre parallèle peut être fait entre l’animal et le clown : le clown nous invite à réfléchir sur notre statut d’homme, je veux dire d’homme civilisé.Le clown a un rôle social indéniable.(comme tout travail satyrique)Le rire du clown nait toujours d’une attitude inadaptée, un comportement grotesque, ridicule, disproportionné, naïf.Le clown essais de comprendre l’humain, d’adopter son comportement, mais sans compréhension de des buts de ces actions, de ce fait son travail aboutit à un plagiat, à une caricature bien involontaire.Pourtant ces attitudes sont suffisamment proches pour reconnaitre le model et de rire de nous mêmes, de nos échecs à communiquer avec nos concitoyens.Ce travail de plagiat permet au clown de travailler sur un canevas simple, avec un minimum de mots.Le clown est créatif à sa façon, rempli d’une éternelle bonne volonté, une soif d’apprendre au dépend de lui-même, quand il l’objet d’eternel moquerie .Le clown nous donne une leçon d’humilité.Souvent pour renforcer la force des situations les clowns fonctionnent à deux ou plus, dans chaque association on peut reconnaitre une petite humanité :Le pleutre/le courageuxL’honnête/le filouLe travailleur/le paresseuxLe cartésien/le superstitieuxMais le ridicule peut naitre d’une société de plus ne plus inadapté pour ses habitants :Ainsi le ridicule, peut ressortit d’un certain malaise, peut naitre aussi de la distinction entre l’homme habile et l’homme fatigué, suffisamment déprimé pour réagir à coté de ses baskets au sein d’un monde au temps de plus en plus court, aux personnes de plus en plus rares. Notre société contemporaine abandonne les personnes fragiles : acheter un billet de métro dans une machine automatique, un ticket d’avion par internet, gérer les services de standards automatiques…face aux machines nous sommes tous des clowns potentiels.C’est une des activités des plus intéressantes de proposer en clinique une activité d’apprentissage au travail du clown.Personnellement j’avais l’impression de passer de la catégorie amateur à la catégorie professionnelle.De rire au lieu de pleureur de mes situations vécues.C’est fou comme notre visage se transforme avec un nez rouge !Autres leçons : il n’y a pas de bon ou de mauvais clown, il y a des personnalités différentes.A chacun, a l’instar d’une empreinte, appartient un style d’expression propre.A chacun notre rire.Dans cette logique un travail en commun dépend de la complémentarité de chacun. Nous représentons tous un type excessif d’individu, poussé au paroxysme, opposition des personnalités que la vie ordinaire nous fait apercevoir plus d’une fois.Qu’elle fut la leçon de se cour de clownerie ?- de pouvoir rire de nous même, enfin !-de mettre en exergue la capacité d’expression de chacun, risible ou émouvant chaque clown possède sa propre émotivité.-nous apprendre à appréhender le travail de l’improvisation, et donc nous apprendre a nous adapter à la vie quotidienne.-et enfin, beaucoup de rires, de lâchages sur nos propres tics.Voila c’était le clown thérapie que je recommande à tous, même, et surtout au plus sérieux…